La perversité de YaYa
- Bonsoir tout le monde ! Lança d’une voix criarde la nouvelle venue. Alors que Maxime et Ophélia lui faisaient encore dos.
- Sambina ne savait pas quoi faire, alors elle est passée. Dis Fabian, assez mal à l’aise.
- Elle aurait mieux fait de se casser une jambe. Souffla Ophélia à l’oreille de Maxime, sans que nul autre puisse l’entendre.
- Salut, Sambina. Lança Ophélia en se relevant pour lui faire face, avec un large sourire, tout ce qu’il y a de plus hypocrite collé sur le visage.
- Ophélia ! Qu’est ce que tu fous là ! S’étonna Sambina, un air de dégoût sur le visage.
- Oui, moi aussi je suis heureuse de te revoir. À ce que je vois tu n’as toujours pas changé de profession.
- Heu salut à toi. Sambina. Se décida de saluer Maxime, sentant la troisième guerre mondiale sur le point d’être déclenché.
Ophélia et Sambina ne s’étaient jamais bien entendu. Même si au début Ophélia tentait de créer une relation amicale avec Sambina, cette dernière faisait tout pour pourrir la vie d’Ophélia. En clair, elles ne s’aiment pas et se le rendent bien, enfin mal, cela dépend des points de vue.
- Ouais c’est ça. Salut. Balaya d’un geste de main superbement manucurée Sambina. Bon tu me réponds qu’est ce que tu fous ici ?
- Elle vit ici. Répondit, à la place d’Ophélia, Maxime.
- Toi l’asperge, je t’ai rien demandé. S’énerva Sambina.
- Ne lui parle pas comme ça. Cria Fabian.
- Ho, excuse moi, mais comprend mon agacement en voyant Ophélia chez toi, après ce qu’elle m’a fait. Dis calmement Sambina en se collant au torse de Fabian et le caressant sensuellement. Dis, ça te dérange pas d’aller me servir quelque chose à boire, il fait une de ses chaleur ? Demanda t-elle à Fabian qui accepta avant de disparaître dans la cuisine.
- Si dans l’histoire, il devait y avoir une victime se serait sûrement Ophélia et pas toi. Dit Maxime.
- Mais ma parole tu parles toujours pour ne rien dire. L’as-per-ge. Dit Sambina profitant de l’absence de Fabian dans la pièce. Alors Ophélia que nous vaut ton retour ? Redemanda Sambina en se rapprochant de la concerner. Laisse moi deviner, ton homme c’est enfin rendu compte à quel point tu étais insignifiante et t’as délaissé pour une autre ? Ne répond pas, rien qu’a ta t^te je vois que j’ai visé juste. Ri Sambina.
- Tu n’es vraiment qu’une sale vipère Sambina, grinça Ophélia, mais si j’étais toi je me dépêcherais de retourner sur mon trottoir, avant que ton mac ne remarque ton absence.
- Pétasse. Jura Sambina en refilant une claque à Ophélia.
- Non mais qu’est-ce qui se passe ? Demanda Fabian qui venait de refaire son apparition dans le salon avec, à ses bras, un plateau où trônait quatre verres.
- Il se passe que cette garce m’insulte. Répondit Sambina.
- Ho mais tu sais ce qu’on dit, y’a que la vérité qui blesse. Ma chère. Dit Ophélia
- N’en veux pas à Ophélia, Fabian. Elle n’a rien à se reprocher. Par contre toi. Commença Maxime en pointant son index en direction de Sambina.
- Quoi moi ! S’exclama cette dernière. Tu crois me faire peur ? Mais mon pauvre tu ne ferais même pas peur à une mouche. Tu n’es qu’un minable, un moins que rien. Pas étonnant qu’aucune meuf veule de toi. Cracha Sambina.
- Tu vas trop loin Sambina. Intervint Fabian en haussant légèrement le ton.
- Tu trouves ? Alors je m’en vais, de toute façon y’a trop de sous merde ici. Appel moi dès que tu as envie. Termina t-elle en clin d’œil à Fabian, avant de disparaître et faire claquer la porte d’entrée.
- Désolé, j’aurais pas du l’inviter à entrer. S’excusa Fabian en déposant son plateau sur la table.
- C’est de l’alcool ? Demanda Ophélia, en pointant du doigt un des verres.
- Vodka mangue, c’est le seul jus qui restait.
- Tu sais très bien comment elle est avec nous. Et ce conduire en victime, alors que c’est elle qui a joué les putes ! S’exclama Maxime. Pour toute réponse Fabian baissa la tête et murmura un faible "désolé". Si il y avait une chose que Fabian ne supportait pas, par-dessus tout, s’était que Maxime soit en colère contre lui. Et c’était justement le cas. Je te pardonne, mais la prochaine foi, fait en sorte que je ne sois pas là.
-Huuumm, tu sais Fabian, commença Ophélia après avoir fini son verre, je t’adore comme mec, tout comme j’adore Maxime. Sérieux, si je ne vous considérais pas comme mes frères, je vivrais un véritable dilemme quant à savoir lequel je me fais et lequel j’épouse. Mais bref passons. S’il y a une seule chose que je devrais te reprocher, et qui malheureusement n’a pas changé, c’est que dès qu’il s’agit de Sambina, ton cerveau principal pose ses RTT, pour laisser libre cours à ton second cerveau. Dit-elle en désignant l’entrejambe de Fabian. Et ce même si Maxime doit en souffrir.
- Mais… Commença à vouloir se défendre Fabian, en vain. Tu as raison. Mais comprend moi, cette fille, c’est tout ce dont peux rêver un mec, elle te pète les couilles, et dès que t’as besoin, tu siffle et elle arrive.
- Tu t’entends ? Je vais essayer de te faire comprendre autrement, Sambina prend un malin plaisir à rabaisser et insulter Maxime. Et elle frappe toujours là où sa fais mal. Et toi, tu me lance que c’est la meuf parfaite parce qu’elle sais ouvrir la bouche et écarter les cuisses. Juste une question. Qu’est-ce qui est le plus important pour toi, dans ta vie, Maxime ou une baise ?
- Laisse tomber Ophélia. Et puis il a raison dans un sens. Fabian et le genre de mec qui aime le sexe pour le sexe, sans prise de tête. Et c’est ce que lui offre Sambina. Et puis je suis un peu coupable aussi, j’ai cas à savoir me défendre un peu mieux. Comme toi tu sais le faire. Dit Maxime.
- Moi !! S’exclama Ophélia. Je te rappelle que je me suis bouffé une claque, alors la défense on repassera.
- Mais si tu as eu cette claque, c’était parce que tu as su trouver les mots pour la blesser elle aussi. Enfin d’après ce que j’ai compris. Dit Fabian.
- C’est surtout parce que je ne sais pas me la fermer, c’est tout. Bon ben moi vais me coucher. Bonne nuit les mecs.
- Bonne nuit Ophélia. Souhaitèrent en cœur Fabian et Maxime, pendant qu’Ophélia montait à l’étage.
- Je sais que je me répète mais je suis vraiment désolé, Maxime, crois moi. Je sais même pas pourquoi je ne l’ai pas viré. Ophélia doit avoir raison. Quand j’ai ouvert, je me suis dit que je ferais mieux de lui fermer la porte au nez, mais elle c’est jeté sur moi, et j’ai plus pensé à rien, mis à part "ça fait deux semaines que j’ai rien fait". Elle à raison, je ne réfléchit pas normalement quant il s’agit de Sambina, enfin surtout quand elle est dans les parages.
- C’est rien, c’est oublié. Et puis ce n’est pas comme si c’était la première foi. Et je sais que ça ne sera pas non plus la dernière.
- Non ! Dis Fabian en rattrapant Maxime par le bras, alors qu’il s’apprêtait à monter à son tour se coucher. Je vais changer, je veux changer. Car la question d’Ophélia m’a fait réagir. Tu es le plus important pour moi. Je tiens énormément à toi, t’es mon frère, je t’aime. Mais je viens de me rendre compte que mon comportement peut laisser croire que ce n’est pas le cas. Et je veux que ça change. Tu es tout pour moi Maxime, sans toi je ne suis plus rien. Et je vais te le prouver.
- Mais je le sais ça, tu n’as rien à me prouver.
- Si, je te promets, je vais changer. Je vais diminuer mes aventures. Je vais te consacrer plus de temps.
- Mais je ne demande rien de ça, Fabian. Tant que tu es heureux, ça me va. Souri Maxime.
- Mais c’est ça le problème, je… je crois, non, j’en suis sûr toute ces coucheries ne me rende pas heureux. Mais il y a une autre chose dont je suis sûr, c’est que les moments les plus joyeux de ma vie, je les ai passé avec toi.
et bravo, j'ai été ravie de découvrir ton blog
je suis pressé de voir les dégat que risque de causer ce nouveau venu dans le quartier =)