La perversité de YaYa

 

Deux jours étaient passés depuis cette soirée. Comme prévue le lendemain matin, vers les premières heures, les petites vielles commères de quartier étaient au courant du retour de la fille unique de la famille Lesna. Et la pauvre Ophélia se vit être le centre d'intérêt de toutes ces femmes au foyer, quand l'après-midi venu, les garçons et elles sortir devant la maison dans le but de se promener dans le quartier.

 

Aujourd'hui, c'était le grand ménage, en effet, Maxime et Fabian avaient décidé, malgré la désapprobation de Ophélia, d'organiser une soirée chez réunissant tous leur amis de lycée pour le retour de la métisse.

Ophélia craignait que la soirée dégénère, elle n'avait jamais eu sa langue dans sa poche. Et même si Maxime lui enviait cette pseudo qualité, elle trouvait que c'était une véritable plaie, qui ne lui avait pas apporté que des amis, mais énormément d'ennemis.

Vers 19h30, la maison était resplendissante, et Maxime se fit la réflexion que ces heures de ménage avaient surement servi à rien, vu la fête qui allait débuter d'ici deux bonnes heures. Mais bon, maintenant c'était fait, il aurait du y penser plus tôt. Tous les trois partir se préparer dans leur salle de bain. Ophélia utilisant celle du rez de chaussée, qui était celle des mères de ces amis, ainsi que la plus grande. Plus d'une heure après, ils étaient tout les trois prêt, et terminait d'arranger le salon pour la soirée, ainsi la table de salle à manger fut recouverte d'une nappe en papier, puis déplacé contre un mur, pour devenir la "table bar". Maxime, Fabian et Ophélia avaient tous les trois choisi de se vêtir de la même façon. Ils étaient donc tous les trois assorti, portant un tee-shirt noir pour les deux garçons, et un top noir pour Ophélia, et un jean fin chacun.

 

23 heures, plus d'une heure que la fête avait commencé et tout ce passait bien. Beaucoup mieux que ne l'aurait cru Ophélia. Jusqu'au...

 

- Bonsoir tous le monde ! S'écria d'une voix enjouée Sambina, attirant ainsi l'attention de tous pour une arrivée remarqué.


- Sambina ! S'étonna Fabian, qui avait évité de l'invité. Que fais-tu là ?


- Ben, Laura m'a dit que vous faisiez une petite soirée, alors je suis venue !


- Histoire de te taper l'incruste. Dis sobrement Ophélia dans son coin avalant cul sec son verre de vodka, qui manquait légèrement de jus, sous l'œil inquiet de Maxime à ses côtés. Il se doutait bien que la soirée risquait de tourner au désastre avec la blonde dans les parages.

 

Mais contrairement à ce qu'il pensait, tous ce passa bien. Sambina et Ophélia ne se croisaient jamais, restant chacune dans un coin du salon. Il était déjà passé deux heures du matin, et aucun dégât n'était à signaler, malgré Rémi qui vidait ses tripes dans les toilettes et Clément qui chantait faux sur une musique imaginaire avec pour micro une spatule en bois prise dans la cuisine.

 

- Maxime, appela Ophélia d'une voix fatiguée, je ne me sens pas super bien. Je vais sortir un peu, histoire de prendre l'air. Et si tu me revois pas, c'est que je serais surement partie me coucher.


- Tu ne veux pas que je vienne avec toi ? Tu n'as pas l'air bien. Pourtant tu n'as pas bu autant que ça. S'étonna Maxime.


- Je devais couver quelque chose c'est tout. C'est bon t'inquiète pas. Et puis je serais mieux loin de ses coups d'œils, à croire qu'elle tente les insultes par télépathie maintenant. Ajouta Ophélia en parlant de Sambina, qui ne cessait de la fixer depuis près d'une demie heure. Elle embrassa Maxime sur la joue et pris la direction de la porte d'entrée, dans l'intention de faire un petit tour dans le quartier pour prendre le frais de cette nuit d'été, sous le regard et le sourire en coin de Sambina.

 

Ophélia prit une grande inspiration une fois son corps à l'extérieur de la maison, et commença à marcher vers le portail d'entrée, puis elle tourna à gauche vers son ancienne maison.

Elle ne se sentait vraiment pas bien, mais ne savait pas pour autant ce qu'elle avait. Mis à part son verre de vodka pur bu trois heure plus tôt, elle n'avait bu que du jus le reste de la soirée, supportant bien l'alcool d'ordinaire, elle savait que ce n'était pas ça. Pourtant, plus elle marchait, plus elle se sentait vide de toute énergie, et elle le savait, elle ne marchait pas droit, et sa vue semblait trouble. Au moment où elle se dit qu'elle était idiote et qu'elle aurait mieux fait de monter directement se coucher, une voiture s'arrêta près du trottoir sur lequel elle se trouvait, à quelques mètres de son ancienne maison, où l'une des fenêtres de la nouvelle demeure était allumée. Ce fut l'une de ces dernières pensées cohérente avant qu'elle se sente soulevée jusqu'à l'intérieur de la voiture, elle tenta de se dégager de cette prise mais en plus de ne plus avoir de force elle constata que même ça voix était faible, il lui semblait ne pas avoir la force de crier non plus. Mais que lui arrivait-il ?

 

Pendant ce temps là, Maxime avait rejoint Fabian, malgré qu'il soit vers Sambina. Mais étrangement, elle ne remarqua à peine son arrivée, trop occupée à sourire sadiquement en fixant le portail par la fenêtre ouverte du salon. Fabian voyant qu'elle était parti dans son monde, pris Maxime par là mains, l'emmenant dans la cuisine.

 

- Enfin ! Elle est bourrée. S'exclama Fabian en arrivant dans la cuisine.


- Tu m'expliques ?


- Je ne sais pas si tu l'as remarquée, mais depuis son arrivée Sambina ne fait que de me suivre. Maintenant qu'elle semble, enfin, bourrée, je suis tranquille, vu que dans cet état elle ne fais plus attention à rien, mis à part elle.


- Où est la différence de quand elle est sobre ?


- J'aime ton humour Max. Souris Fabian. Au fait, où est Ophélia, le l'ai pas revu depuis qu'elle m'a servit un verre. D'ailleurs tu as loupé un miracle, Sambina n'a pas fait une seule remarque pendant que je parlait à Ophélia. Elle est juste restée appuyée sur la table attendant que je finisse de parler. Peut-être que même si elles ne deviennent pas amies, leur petite guerre va cesser.


- Je ne sais pas. Mais suis pas triste d'avoir loupé ce miracle, mais j'étais occupé à m'assurer que Rémi de dégueulassait pas tout dans les chiottes. Grimaça Maxime, avant de reprendre tout en réfléchissant. Pourtant, il m'a semblé que Sambina ne lâchait pas Ophélia du regard avant qu'elle sorte prendre l'air.


- Ophélia est sortie ?


- Oui, elle ne se sentait pas bien. Elle a voulu prendre l'air un peu avant d'aller se coucher. J'espère qu'elle va bien.


- Mais oui, t'inquiète pas pour elle. Et toi, ça va ? Je t'ai pas vu avec grand monde ce soir. S'inquiéta Fabian.


- Oui, ça va. Je suis resté la plupart du temps avec Ophélia à discuter. J'ai à peine vu la soirée passer à ses côtés. Souri Maxime avant de repartir dans le salon avec Fabian.

 

 

On l'a porte telle une princesse, pour la déposer délicatement sur un lit créé par mère nature. Elle se sent flotter, puis la douce et humide fraicheur de l'herbe chatouiller sa peau découverte. Elle n'a pas le souvenir d'avoir enlevé ses vêtements. Si. Elle se souviens, c'était dans la voiture, l'homme qui l'y avait porté à l'intérieur l'avait déshabillé, en en profitant même pour la toucher plus que nécessaire, elle n'avait pas aimé. Elle avait la sensation désagréable d'avoir son corps endormi, alors qu'elle était éveillée.

Sous un ciel d'été étoilé, sans nuage, et sur un lit d'herbe, Ophélia pu distinguer les trois hommes qui étaient dans la voiture qui l'avait conduite ici. Malgré le fait qu'elle voyait flou, elle pu voir qu'ils n'étaient aussi jeune qu'elle. Qui étaient-ils ? Pourquoi lui elle ?

Car elle ne doutait pas de ce qui allait ce passer. Elle n'était pas naïve, elle se trouvait là, nue, dans un endroit semblant être isolé, avec autour d'elle trois hommes qui commençaient à se dévêtir à leurs tour.

Le premier à la toucher lui embrassa la poitrine, elle pouvait sentir son souffle puant sur elle. Elle tenta de le repousser loin d'elle, mais là encore son corps ne répondit pas à son appel. Son bras ne se souleva même pas d'un centimètre.

Le deuxième lui écarta les cuisses tout en les lui embrassant et en remontant vers son entre jambe. Elle cru l'entendre parler, mais même leurs paroles semblaient lointaine.

Le troisième poussa légèrement le premier afin de se mettre à cheval au niveau du cou d'Ophélia, et présenta son pénis à sa bouche, qui resta fermé dans un premier temps. Mais le deuxième mordit légèrement son clitoris, ce qui lui fit ouvrir la bouche dans un bruit sourd. Le troisième en profita pour pénétrer sa bouche.

Elle ne savait quand cela avait commencé, mais elle sentait ses larmes couler le long de ses tempes pour tomber dans l'herbe.

Le troisième se releva, et elle se senti être de nouveau soulevé. Et, là, là elle fut naïve, pensant que c'était fini. Mais non, loin de là.

Le premier se coucha à son tour sur l'herbe, le deuxième plaça Ophélia, telle une poupée de chiffon, sur le premier, qui n'attendit pas pour la pénétrer dans un soupir.

Alors que le deuxième soutenait Ophélia, le troisième s'agenouilla à ses côtés, lui fit tourner la tête dans sa direction afin de se ré-enfoncer dans sa bouche, alors que le premier lui mordait le téton droit.

Le deuxième relâcha le corps d'Ophélia, voyant que le troisième la soutenait par la tête, humidifia deux de ses doigts pour la préparer à une troisième pénétration.

Pendant ce temps là, les larmes d'Ophélia ne cessaient de courir le long de ses joues.

Le deuxième commença par un doigt, puis le ressorti bien vite avant de recommencer, mais avec ses deux doigts, qui eux aussi ne restèrent pas longtemps. Trop impatient, il n'attendit pas, retira ses doigts, se positionna entre les jambes d'Ophélia, tout en regardant le sexe du premier entrer et sortir de ce corps, puis la pénétra d'un coup violent.

Ophélia cru mourir, et regretta même que ce ne soit pas le cas.

 

 

4 heures du matin, la maison des Bastier se vidait petit à petit de tous ces invités.

 

- Tu es sûr que tu ne veux pas que je reste ? Demanda d'une voix sensuelle Sambina à un Fabian bien fatigué.


- Oui, je suis certain. Répondit Fabian, raccompagnant Sambina à la voiture de Laura, qui semblait l'attendre.


- Bien, à une prochaine fois alors. Tu embrasseras bien Ophélia pour moi, je ne l'ai pas revu. Termina-t-elle ce même sourire en coin, que plus tôt dans la soirée, avant de fermer la portière passager de la voiture. Sur le moment, Fabian ne s'étonna même pas de cette demande, des plus inattendu. Trop fatigué et trop d'alcool dans le sang pour y réfléchir convenablement.

Maxime, lui, montait déjà les escaliers, direction son lit, il avait voulu voir si Ophélia dormait bien, mais ne voulant pas la réveiller, passa devant la porte de la chambre d'ami sans s'y arrêter.

 

 

5h30 du matin, l'aube commençait à poindre, mais le sombre de la nuit prédominait toujours.

Un crissement de pneu, un portière qui s'ouvre, une personne jeté sur le trottoir, la même portière qui claque, un voiture qui repart à grande vitesse.

Ils l'avaient rhabillé c tant bien que mal.

Ophélia leva les yeux, elle était à moitié couchée sur le trottoir, devant la nouvelle demeure qui remplaçait la sienne. Elle se fit la réflexion que la lumière était toujours allumé à la même fenêtre.

Inspirant un grand coup, elle tenta de se relever. Ses membres commençaient à répondre à ses impulsion, petit à petit. Mais elle restait encore faible. Comme en témoignait sa veine tentative de défense un peu plus tôt dans la voiture. Alors que le deuxième tentait de lui faire faire une dernière gâterie avant de la "déposer" elle avait essayer une fois de plus de se défendre, ce qui avait donné un faible coup poing, plus léger qu'une caresse, sur le ventre de son agresseur, et un grand éclat de rire de la part des trois hommes.

Ophélia tenta donc de se relever, remerciant l'existence des petits murets qui bordaient les propriétés du quartier ainsi que leur barrière de bois ou de fer collé dessus. Ainsi elle réussi à se mettre dans une position propre à la marche, elle tourna le dot à la fenêtre éclairée. Et partie en direction de la maison de ses amis.

Il lui fallut un quart d'heure pour parcourir les quelques mètres qui l'a séparait de la porte d'entrée. Elle fut soulagée en trouvant ses clés dans sa poche. Elle entra en minimisant le plus possible le bruit qu'elle pourrait faire, referma derrière elle. Et se senti soulagé d'être là. Sa deuxième maison.

Tout doucement elle prit la direction de la salle de bain du rez de chaussé, se déshabilla, entra dans la cabine de douche, et ouvrit l'eau froide. Elle resta longtemps sous la douche, se frottant énergiquement. Sa peau était devenu rouge à force d'être trop frottée, mais elle ne s'arrêta pas. Elle frottait aussi fort que possible, pour que leurs odeurs la quittent, pour que ce qu'ils lui avaient fait disparaisse. Quand à force d'insister sur sa peau, celle là commença à s'ouvrir, elle coupa l'arrivée d'eau, sorti de la cabine de douche, s'essuya en ne pouvant s'empêcher de frotter, ouvrant un peu plus sa plaie sur sa cuisse gauche. Puis, elle se regarda dans le miroir, et fut choquée de voir, là, sur son sein droit, une marque rouge foncé. Une morsure. Même si elle avait tenté de se persuader sous la douche que ceci n'avait été qu'un horrible cauchemar. Elle avait la preuve que non.

Elle soigna sa cuisse, mis de la crème cicatrisante sur son sein, mis le large Tee-Shirt qui lui servait de pyjama avec un short, laissé là hier matin, prit ses vêtements de la soirée, sorti de salle de bain, marcha jusqu'au garage, où se trouvait les bennes pour le ramassage des ordures, et y jeta ses vêtements.


«Personne ne devra savoir Ophélia, comme il y a neuf ans, rien ne c'est passé cette nuit.»

Mer 13 oct 2010 Aucun commentaire