- Alors, que puis-je faire pour vous ? Demanda Fabrice en s’installant derrière son bureau, face aux deux inspecteurs, qu’il avait gentiment invité à s’asseoir.
- Vous avez bien été accusé de proxénétisme il y a sept ans ? Demanda Larry, d’une voix autoritaire, il avait vu Fabrice donner un léger baiser aux coins des lèvres de Ryan, et cela lui avait fait ressentir une légère jalousie, mêlé à une grande colère. « Comme un père, hein ?! Mon cul comme son père ! Suis sûr qu’ils s’emboîtent » Pestait intérieurement Larry.
- Oui, mais j’étais innocent ! S’exclama Fabrice.
- Peu importe. Balaya Larry d’un geste de la main. Vous ne devez pas ignorer les récents meurtres qui ont été commis en ville ce mois ci ? Demanda Larry.
- Non, mais en quoi suis-je impliqué ?
- En rien. Mais nous pensons tout deux, qu’il se pourrait que vous soyez le prochain sur la liste du tueur. Répondit Larry, en jetant un coup d’œil express sur sa droite afin d’apercevoir Ryan, en pleine discussion avec un groupe de filles. « Des garces oui, pensa-t-il. Mais qu’est-ce que j’ai moi ! »
- Et pensez vous aussi que mon serveur le serait ? Demanda avec un léger ton ironique Fabrice.
- Hein ? De quoi ? Pourquoi cette question ? Bégaya Larry.
- Je vous vois l’observer depuis votre arrivé dans ce bureau. Dit calmement Fabrice avec un sourire moqueur accroché au visage.
- Ne changez pas de sujet, vous savez très bien que nous avons encore des soupçons contre vous, pour proxénétisme. Si vous nous aidez à mettre sous les verrous ce tueur, nous pourrions sûrement trouver un arrangement. Enfin seulement si vous avouez ce que vous faite en plus de diriger ce Bar. Intervint Maryse.
- Mais je n’ai rien à avouer je vous dit ! S’exclama Fabrice. Ce tueur ne s’attaquera pas à moi, parce que je ne suis pas ce qu’il recherche.
- Alors si je vous dit la "pièce des plaisirs", cela ne vous dit strictement rien ? Demanda tout naturellement Maryse.
- Nullement, je ne vois pas de quoi vous parlez. Menti Fabrice.
- Monsieur Dranger, vous n’avez pas le choix. Dit calmement mais avec fermeté Maryse.
- Maryse ! Tu me les pètes là ! S’exclama vivement Fabrice, sous le regard choqué et étonné de Larry, et le sourire malicieux de Maryse.
- Fabrice, je sais que j’avais promis à mon frère de tout faire pour t’éviter la prison, et c’est ce que je fais ! Dit Maryse.
- Heu ….. Temps mort. Dis Larry en formant un T avec ses mains. Depuis quand, tu le connais ? Et c’est quoi cette histoire de promesse ? Et puis, je suis pas censé être ton coéquipier ? Pourquoi ne rien m’avoir dit ?
- C’est bon, calme toi Larry. Répondit Maryse. Mon petit frère a travaillé pour Fabrice, cela fait deux ans qu’il a démissionner, pour prendre sa place dans le cabinet d’avocat. Quand je suis parti de la maison, il n’a pas supporté de se retrouver seul avec notre mère, alors, il a fugué, il est resté quatre mois dans la rue, c’est Fabrice qui l’avait retrouvé, ma mère ne m’avait jamais dit qu’il avait fugué. Fabrice l’a engagé, et lui a fait reprendre les études, après une désintox. Sans Fabrice, mon frère m’a avoué, qu’il ne serais jamais aller me voir, et qu’il serais sûrement encore dans la rue, à dealer, et à consommer, ou peut-être même mort. Alors quand il m’a demandé de lui promettre de protéger, en quelque sorte, Fabrice, j’ai accepté, après tout si mon frère en est là où il en est aujourd’hui c’est surtout grâce à lui. Termina Maryse.
- Mais en fin de compte vous faite quoi ? Demanda Larry à Fabrice.
- J’engage des jeunes dans la merde, et le besoin, en leur permettant ainsi d’éviter la rue, et ses dangers, pour ceux qui sont drogués je leur fais suivre une désintox, ils ont tous un contrat de serveur, de barman, ou autre.
- Mais, ils se prostituent ! S’exclama Larry.
- En effet, mais comment croyez vous que je puisse leur payer les meilleurs centres de désintox, ainsi que les meilleurs écoles. Le must du must a un prix, et je ne les force en rien, ils sont tous consentant. Et puis, je ne les emprisonne pas, ils sont libres de partir quand ils le veulent.
- Fabrice, aide nous, s’il te plait. Si on ne met pas la main sur ce tueur, c’est toi qu’il tuera ensuite. Supplia Maryse.
- Je dois y réfléchir. Lui répondit Fabrice.
- Qui est cette personne ? Demanda Larry, en pointant du menton une femme, dans la quarantaine, rousse, à la taille fine, qui discutait avec Ryan.
- Merde, lâcha Fabrice, c’est Claire Naki, la propriétaire du Bar-Hotel au bout de la rue.
- Claire Naki ? Elle ne tenait pas une maison close ? Demanda Maryse.
- Elle tient, une maison close ! S’exclama Fabrice. Et cette garce souhaite qu’on s’associe, mais je déteste ces méthodes, et puis surtout il parait que je lui pique ces clients, mais avec une face comme la sienne à l’accueil, tu m’étonnes qu’ils accourent ici.
En effet, mise à part se taille fine, Claire ressemblait plus à une vilaine sorcière digne d’un disney, qu’à la pin-up de tex avery.
Quelques secondes justes après sa réflexion, quelques coups étaient frappés à la porte, et l’on pouvait voir que Ryan avait été remplacé au bar.
- Entrez !
- Fabrice ? Claire souhaiterait te voir. Dit Ryan en pénétrant dans le bureau, tout en refermant la porte derrière lui.
- Tu lui as que j’avais déjà ces deux là dans mon bureau ? Demanda Fabrice.
- Oui, mais elle insiste.
- Non, mais quel cruche, tu lui dit que les flics sont ici, et elle insiste. La prison lui manque ou quoi ?
- Heu les flics, ils vous emmerdent. Cracha Larry.
- Mais dis moi, c’est un Pig bull ton coéquipier. Et calme, tu veux un su sucre. Sourit Fabrice.
- Fabrice, arrête ! S’énerva Maryse.
- Tiens, Ryan, penses-tu que je devrais les aider ? Demanda Fabrice.
- Arrête de la faire poiroter, elle va encore me piquer une crise. Et les aider à quoi d’abord ?
- Qu’elle la pique ça crise, qu’elle en crève aussi, tiens ! Ris Fabrice. Non sérieusement. Ces messieurs dames, veulent que je les aide à arrêter le tueur qui court en ce moment. Tu vois quand je te disais, que tu valait bien plus que policier, pas capable de faire leur boulot tous seul.
- Il nous cherche ! S’exclama Larry près à bondir hors de son fauteuil.
- Non, non, je te cherche juste, j’aimerais savoir si de la fumée sors de tes oreilles quand tu es vraiment en colère. Rit Fabrice.
- T’es un vrai gamin, c’est pas comme mon père que je devrais te considérer, mais comme mon petit frère, auquel je dois encore changer les couches, pour te donner une tranche d’âge, du dis petit frère. Intervint Ryan, ce qui fit légèrement rire Larry. Sinon, je pense que tu devrais les aider, je me doute que si tu prends autant de liberté devant eux, c’est qu’ils vont te faire échapper à la prison, et si en arrêtant ce tueur, ils pourraient te faire éviter la morgue, ça serait sympa. Alors accepte de les aider. Dis leur au revoir. Envoi chier Claire. Et sois sérieux pour une fois dans ta vie.
Le sourire de Larry s’était élargi, à l’entente de cette tirade, décidément, il l’aimait bien ce Ryan, non, non, il a pas dis qu’il lui plaisait, non. Juste qu’il l’appréciait, et qu’il aimerait bien faire plus ample connaissance avec lui.
- Très bien, Maryse, j’accepte. Dis sérieusement Fabrice.
- Parfait.
- Ouais, c’est bien. Et je propose que l’on commence dés maintenant. Souris Larry.
- Hein ? Que l’on commence quoi ? Demanda Maryse.
- Ben, la surveillance, le tueur connaît à chaque fois les habitudes de ses victimes, donc il doit les observer.
- Et ?
- Et, ma chère Maryse, je propose que je revienne ici ce soir, et jouer les nouveaux clients.
- Non ! S’exclama Ryan. Notre clientèle n’est faite que d’habituer, ou d’amis de ceux-ci, cette idée est complètement absurde. Si quelqu’un pourrait remarquer quelqu’un de nouveau, et de différent des autres clients, c’est encore nous, et pas un inspecteur qui joue les bad boys pour midinettes.
À ces mots Larry perdit son sourire, a priori l’affection n’était pas réciproque. Mais le grand Larry Stovo n’avait pas dit son dernier mot.
- Ben, alors, si ce que vous dites est vrai, je passerais la soirée avec vous, et vous me direz tout ! S’exclama Larry, son assurance des grands jours retrouver, aux plus grands étonnements de tous.
Je profite de ma béatitude d'aujourd'hui, pour publier le troisième chapitre de cette histoire.
Alors, qu'en pensez vous ? Cette hisoire aura une note d'humour, comme vous pouvez le constater, mais ssi une note plus noir.
Tu as raison Gabie ( d'ailleurs, merci pour tes commentaires :D), c'est l'histoire que j'aime le plus parmis les
quatres.
Mais la suite des autres histoires arrivent aussi ^^