One Shot

Samedi 12 juillet 6 12 /07 /Juil 19:35

Alors je préviens tout de suite, c'est un peu n'importe quoi
L'idée met venu en écoutant "Pardonne-moi" de Mylène Farmer.
Sur ce bonne lecture.


 

Dans une chambre d’un hôtel de luxe, de la capitale de l’amour, Paris, la ville du romantisme.

Un couple s’adonnait aux plaisirs charnels.

L’un grand blond aux yeux vert clair

L’autre plus grand de quelques centimètres brun aux yeux bleu lagon

Ils venaient de passer une soirée mémorable dans un petit restaurant chic italien de la capitale, puis s’étaient ensuite baladés mains dans les mains dans la plus célèbre des avenues.

Mais l’envie de l’autre grandissaient à chaque pas qu’ils faisaient, c’est donc presque en courant qu’ils retournèrent à leur hôtel. Ils devaient en profiter.

Demain la vie reprendrait son court normal, l’un retrouverait sa carrière et l’autre sa serpillière.

Leur histoire aurait pu se finir comme celle de cendrillon, mais malheureusement pour eux, marraine la bonne fée n’est qu’une grosse homophobe coincée du cul.

Ils s’aiment

Nul doute

Ils s’aiment

Six mois qu’ils s’aiment

Six mois qu’ils se retrouvent chez l’un en cachette

Ou dans la chambre d’hôtel de l’autre

Toujours en cachette.

Ne pas se montrer.

L’un pour ses fans et sa carrière.

L’autre pour ne pas perdre son amour.

 

Mais demain, ils devront se dire adieu.

Ils n’ont pas le choix.

Elle les a découvert.

Elle les menace.

Elle connaît les conséquences que pourraient avoir de telles révélations à la presse.

Pour les deux.

Ils n’ont pas le choix.

L’un retrouvera sa vie de tous les jours.

L’autre retrouvera ses strass et paillettes, mais aussi Elle.

Elle le voulait, elle a trouvé le moyen de l’avoir.

Le chantage.

 

Alors, ils se donnent une dernière nuit d’amour.

Retenant chacun leurs larmes.

Ils ne doivent pas, non.

Pas maintenant, pas tant qu’ils sont deux.

 

Ils sont dans cette chambre.

L’heure du crime est largement passée, et leur dernier hurlement de jouissance vient de briser le silence de la nuit.

Ils sont épuisés.

Mais ils ne veulent pas s’arrêter, non.

« Mourrons d’amour »

Voilà ce qu’ils pensent.

Ils aimeraient tant voir le temps se suspendre.

Ne jamais plus voir le soleil se lever.

Que cette nuit soit éternelle.

 

Le blond se retire à contre cœur de son amant, qui en grogne de mécontentement.

 

- Je pourrais, je la tuerais. Demande le moi et je le fais. Grogna le blond, en se blottissant contre son amant.

 

- Elle n’en vaut pas la peine. Elle ne mérite pas que tu gâches ta vie et ta carrière, pour aller en prison.

 

- Mais j’en ai rien à faire, je t’aime. Pas elle. Tous mes romans parlent de l’amour comme le sentiment le plus fort du monde, qu’il peut tout surmonter. Alors pourquoi pas le notre ? Demanda le blond.

 

- Mark, tu sais très bien pourquoi, si ça venait à s’apprendre tu perdrais tous. Et tu t’es trop battu pour voir tout s’effondrer.

 

- Tu me dis tous le temps ça, je vais finir par croire que c’est parce que ça t’arrange toute cette histoire. Remarqua Mark en se desserrant de son amant.

 

- Que vas-tu t’imaginer mon amour, non loin de là. Ça me tue de savoir que je vais devoir te dire adieu. Mais je t’aime trop pour te voir abandonner ta vie, ton rêve pour moi. Allez viens, laisse moi passer une dernière nuit dans tes bras.

 

Après quelques mots d’amour échangé les deux amants s’endormirent enlacés.

 

Quelques heures plus tard, aux premiers rayons du soleil, l’un deux se leva, se lava, s’habilla, déposa une lettre sur son oreiller et sorti de la chambre, de l’hôtel, de la vie de l’homme de sa vie.

 

 

Ce n’est que trois heures plus tard que l’écrivain ouvrit les yeux sur une place vide et une lettre. Il ne l’avait même pas réveillé pour lui dire adieu. Et cette garce qui n’allait pas tarder à arriver.

Il ne se sentait pas encore près à la lire, alors il se prépara a accueillir son pire cauchemar, celle qui venait de faire de sa vie un véritable enfer.

 

Deux jours plus tard, il était dans sa loge, une interview pour officialiser sa relation avec cette garce, il l’égorgerait bien tiens.

On lui dit qu’il lui reste quinze minutes avant d’aller sur le plateau. Il serait peut-être temps de la lire, non ?

Il prend la lettre, elle a beau être restée dans la poche intérieur de sa veste durant deux jours, elle sent encore son odeur. Les larmes perlent déjà aux coins de ses yeux, non pas encore, il ne fait que ça depuis deux jours.

 


Découvrez Mylène Farmer!


"Mon Amour,

Tu dois m’en vouloir d’être parti son rien dire, n’est-ce pas ?

Mais comprend moi, s’était trop dur.

Je ne peux supporter l’idée de devoir te dire adieu.

Cela va sûrement te paraître stupide, mais il vaut mieux que notre histoire s’achève ainsi.

Je sais que tu ne supportes pas Kristina et que tu ne la supporteras jamais, et je te comprends.

Mais j’aime à croire que tu rencontreras quelqu’un qui sera fait pour toi.

Mieux que moi.

Pardonne moi

Mais je t’ai mentis, et ce durant six mois.

Je ne suis pas celui que tu penses connaître.

Pardonne moi

Même s’il est certainement trop tard.

Pardonne moi

Je ne voulais pas te mentir

Mais je ne voulais pas te perdre pour autant.

Je me suis montré égoïste

Pardonne moi

Je voulais tellement croire que c’était possible

Pardonne moi

Je suis malade

Pardonne moi

Je ne sais pas si je pourrais survivre.

Pardonne moi

Je ne te dirais pas ce que j’ai ou dans quel établissement je me trouve.

Je l’ai appris deux jours avant notre rencontre.

Pardonne moi

Mais je ne veux pas que tes derniers souvenirs de moi soient ceux d’un homme malade.

Ce n’était pas sûr au début, mais les premiers signes sont apparus il y a deux semaines.

C’est pour ça que j’avais cessé de me battre.

Pardonne moi

J’aimerais tant vivre.

Mais je te promets que si je suis toujours en vie d’ici quelques jours,

Je me battrais pour toi.

Mais je suis pessimiste de nature, tu le sais.

Pardonne moi

Je t’aime

Franz"

 

- Monsieur Hery, ça va être vous et à Mademoiselle Klot.

 

Sans répondre il sortit de sa loge, fit son apparition sur le plateau, parla de son dernier roman. Jusqu'à …

 

- Mark Hery vous êtes ici pour parler de votre dernier roman, évidemment, mais pas seulement vous avez aussi une annonce à nous faire. Dit la présentatrice avec un sourire qui sonnait faux en direction de Mark et Kristina Klot.

 

 

- En effet, cette annonce pourrait paraître totalement inintéressante, et inutile. Commença Mark.

 

- Mais ne dit pas ça voyons, je suis même sûre du contraire. L’interrompit Kristina un large sourire aux lèvres.

 

- Tu as raison Kristina, c’est même une annonce très importante pour moi, je suis amoureux, j’ai enfin rencontré mon âme sœur à moi. Sourit radieusement Mark.

 

- Vous nous en voyez ravi, et pourrions nous avoir l’honneur de connaître l’identité de cette personne, qui a su conquérir le cœur du trentenaire le plus convoité ? Demanda la présentatrice.

 

- Bien sûr. Il s’agit de Franz Granger. Souri Mark, pendant qu’une Kristina manquait de faire une crise coléro-cardiaquo-bizrro-manque-d’air.

 

 

Au même moment, dans un hôpital Parisien.

 

Un patient, venant de se faire retirer sa tumeur au cerveau, faisait un arrêt cardiaque. Toute l’équipe médicale s’efforçait de tous faire pour le maintenir en vie. Le chirurgien avait réussi à lui retirer cette tumeur qui le narguait depuis six mois, ce n’était pas pour que son patient meure deux secondes après. Hors de question.

 

 

Le lendemain, en fin d’après midi, un patient, venant de se réveiller, regardait la diffusion d’une émission people, enregistré la veille.

 

- Vous nous en voyez ravi, et pourrions nous avoir l’honneur de connaître l’identité de cette personne, qui a su conquérir le cœur du trentenaire le plus convoité ? Demanda la présentatrice.

 

L’écran ne montre plus que lui, son amour. Dans quelques secondes, il sent qu’il va regretter d’avoir survécu. Tout sera officiel. Mais il veut l’entendre, alors il inspire un grand coup et …

 

- Bien sûr. Il s’agit de Franz Granger.

 

QUOI !!!!!!! Son amour est devenu totalement dingue, ou il a des hallucinations. Ce n’est pas possible, il n’a pas pu, et sa carrière. Pourquoi ?

 

- Il doit vraiment tenir à vous pour l’avouer aussi ouvertement, je trouve que vous avez de la chance, c’est une belle preuve d’amour. S’exclama une infirmière qui était entré dans la chambre depuis quelques instants.

 

- Excusez moi, je ne vous avais pas vu.

 

- Ce n’est rien monsieur Granger, je venais juste vérifier que tout allait bien. Un certain monsieur désirerait vous voir, je le laisse entrer ? Demanda l’infirmière une fois toutes les vérifications faite.

 

- Laissez le, de toute façon il n’en fait toujours qu’a ça tête. Répondit Franz, ce qui fit légèrement rire l’infirmière avant de sortir.

 

- As-tu la moindre idée du nombre de clinique et hôpitaux que j’ai fais ? En plus y’a fallu que se soit le dernier de la liste celui là. Pourquoi j’ai suivi l’ordre alphabétique dis moi ? Tu sais que tu vas devoir te faire pardonner le fait que j’ai du courir dans tous le sens pour te retrouver ! Dit calmement Mark en s’asseyant sur la chaise à côté du lit.

 

- Pourquoi ? Souffla simplement Franz.

 

- Pourquoi ?! Parce que circuler en voiture à Paris c’est impossible et que j’ai tout fais à pied, avec l’aide du métro j’avoue.

 

- Mark Pourquoi ? Répéta Franz.

 

- Parce que je t’aime gros bêta. Ok je ne vivais que pour écrire, mais c’était avant que je ne te rencontre. Et puis qu’est ce que t’es bon au pieu aussi. Ris Mark.

 

- Tu ne changeras pas hein ?

 

- Non, parce que c’est comme ça que tu m’aimes, tu m’aimes hein ?

 

- J’ai du être une horrible personne dans une vie antérieur, parce que je t’aime.

 

- Je sais pas comment je dois le prendre, mais moi aussi je t’aime. Et tout le monde le sait maintenant. Ce qui veut dire que l’on peut se le montrer où l’on veut.

 

Sur ces mots Mark emprisonna les lèvres de son amant pour lui donner un baiser doux, tendre, amoureux. Dans lequel leurs langues se joignirent pour le rendre plus sensuel et intense.



J'avoue dans mon idée de départ ce n'étais pas cette fin que je voyais, Franz crevait et Mark ne s'en remettait pas.
Mais la façon dont je l'avais écrit m'a tellement fais chialer que j'ai réécris la fin, en fin à l'eau de rose. youhou l'amour triomphe toujours. Ils s'aiment, il est pas mouru, les zoiseaux chantent, c'est trop génial, non vraiment (prenez ceci du côté ironique de la chose je vous prie)

Mais j'espère que ça vous aura plus quand même ^^

 


Par YaYa - Publié dans : One Shot - Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire

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