Faux frères, Vrais Amis

Vendredi 6 juin 5 06 /06 /Juin 21:48

C’est dans la maison familiale des Bastier que se joue notre histoire.

Mais avant de commencer, faisons un peu plus connaissance avec ses habitants. Les maîtresses de maison sont deux amies d’enfance Carole Bastier, la propriétaire de la demeure, et Gabrielle Krost. Elles se connaissent toutes deux depuis trente années, elles dirigent depuis quelques temps une agence d’organisation de fêtes.

Gabrielle Krost est née en janvier dix neuf cent soixante dix, elle ne s’est jamais mariée, et ne pense pas le faire un jour.

Carole Bastier, née en septembre dix neuf cent soixante dix, est veuve depuis plus de dix huit années.

Ensemble, elles élèvent leurs fils respectifs, tout deux nés le même jour. Le premier juillet dix neuf cent quatre vingt neuf, le fils de Carole, Fabian, a une heure seize du matin, et le fils de Gabrielle, Maxime, beaucoup plus tard, à vingt trois heures quarante huit.

 

Nous sommes aujourd’hui le premier juillet deux mille huit, nos deux jeunes hommes fêtent aujourd’hui leurs dix neuf ans. Et comme tous les matins des premiers juillet depuis maintenant dix sept années, ils sont là endormis dans le même lit. Personne ne viendra les réveiller, pour respecter leur coutume, qui veut qu’ils soient les premiers à se fêter leur anniversaire.

 

Les premières lueurs du jour filtrent à travers les volets. Sur le lit se dévoilent deux formes vêtues de boxer. La première est sur son ventre, le bras gauche pendant dans le vide, ainsi que quelques mèches de ses longs cheveux brun. Ce n’est autre que Maxime, qui comme à son habitude prend pratiquement toute là place dans le lit. Son bras droit est d’ailleurs posé sur le ventre de son ami, et la couleur chaude de se bras contraste légèrement avec la blancheur de ce ventre. Fabian, lui dors le bras gauche sur son ventre, et le bras droit relevé vers son visage, qui est chatouillé par quelques rayons de soleil.

C’est donc le soleil qui réveil notre cher Fabian, avec le sourire, qui s’élargi lorsqu’il penche son visage vers la droite et aperçois Maxime encore dans les bras de morphée.

 

- Allez ma marmotte, on se réveil. Murmure Fabian à l’oreille de Maxime.

 

- Joyeux anniversaire grand frère !!!!!! Souris Maxime en tournant son regard endormi vers Fabian.

 

- Joyeux anniversaire frérot !!! Répond-t-il en posant ses lèvres sur la joue de son "frère".

 

- Merci, il est quelle heure ?

 

- Hum attends voir…. Dis Fabian en se retournant pour regarder l’heure au radio réveil. 08 h 53.

 

Après quelques étirements dignes des plus grands sportifs de la flemmardise, Maxime se lève et se dirige vers la salle de bain de sa chambre. Quant à Fabian, lui va en direction de sa chambre, pour aussi prendre possession de sa salle de bain. Comme disait Gabrielle "Ho moins vous confondrez pas vos poils de c*l, et vous pourriez les récupérer pour vous faire une moumoute pour plus tard". Je tiens à préciser que cette remarque fut faite à la fin des travaux des salles d’eau et que Gabrielle avait légèrement abusé de trois bouteilles de Vodka.

 

Trois quart d’heures plus tard, se sont deux jeunes hommes propres comme des sous neufs, qui descendent rejoindre leurs mères dans la cuisine. Et c’est sans attendre que les mères, en question, se ruent sur leurs fils respectifs pour les prendre dans leurs bras et leurs hurler dans les oreilles.

- JOYEUX ANNIVERSAIRE MON CHÉRI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

- Merci maman pour mes tympans, répond Maxime, pratiquement étouffé sous les bisous de sa mère.

 

- Alors qu’avez-vous prévu pour aujourd’hui ? Demande Carole en allant se rasseoir à table, où un copieux petit déjeuné est servis.

 

- Ben en fait on ne sait pas trop. Répond Maxime en s’asseyant en face de sa mère, qui venait de se mettre aux côté de son amie.

 

Tout les quatre petit déjeunait, quand une ahurie colla son doigt à la sonnette sans la lâcher. C’est en grognant que Fabian se dirige vers la porte d’entrée avec la ferme attention d’envoyer son poing dans le visage de l’abruti qui ne lâchait pas la sonnette.

 

- C’N’EST PAS UN PEU FINI ???!!!! Hurle t-il en ouvrant violemment la porte.

 

- JOYEUX ANNIVERSAIRE MON OURS GRINCHEUX !!!!!!!!!!!!! S’exclame pour toute réponse la fouteuse de trouble, en se jetant dans ses bras.

 

- Ophélia ???!!!!

 

- Et ouais c’est moi, bon il est où mon nounours que je lui souhaite aussi son anniversaire.

 

- Heu… Dans la cuisine, mais qu’est qu….. Mais trop tard la mademoiselle Ophélia est déjà dans la cuisine à sautiller partout autour de la table en chantant "Joyeux anniversaire". C’est donc résigner qu’il ferme la prote et retourne dans la cuisine afin d’assister au spectacle. Et quel spectacle, Maxime est assis au milieu de la cuisine, et autour de lui dansent les trois femmes en chantant. A cette vue, Fabian ne peu empêcher son rire de s’exclamer, mais il se calme très vite en voyant le regard de détresse lancé par son ami.

 

Mais bon, toutes cette danse c’est fatiguant, et au bout d’un quart d’heure, le calme est revenu.

 

- Alors la miss, que nous vaut ton retour parmi nous ? Interroge Gabrielle.

 

- Et bien, je rentre en France, la Guadeloupe c’est beau, mais avoir les parents, ou la famille, sur le dos 24 sur 24, c’est lourd. Alors je me suis inscrite à la faculté ici. Répond tout sourire Ophélia.

 

- Attends un peu, serais-tu en train d’insinuer subtilement que tu souhaiterais que nous t’hébergions ? Étant donné que tu n’as personne ici à part nous.

 

- Ho, merci infiniment Fabian, c’est si gentiment proposé, que je ne peux me permettre de refuser. Bien sûr que j’accepte, mais ne vous inquiété pas je payerais un loyer. Ris Ophélia, devant les yeux exorbité des deux garçons, il faut dire que vivre sous le même toit qu’Ophélia, veux dire vivre avec son humour à deux francs cinquante au marché, toute la journée. Mais ne faites pas ces têtes là, les gars. Non, pour parler sérieusement, j’ai un mois pour trouver un appart, pour l’instant je vis dans l’ancien appartement de ma cousine, dont le bail se finit à la fin du mois. Mais si je suis là aujourd’hui, c’est pour votre anniversaire, mes n’ours. Dix neufs ans, han, où sont passés les miens ?? Attention, profitez, on vieillit beaucoup trop vite.

 

- Tu n’as que vingt ans Ophélia, il y a huit mois t’avait encore dix neuf ans. Dit Maxime blasé par le comportement parfois étrange de son amie d’enfance.

 

- Ben c’est ce que je dis, en huit mois, il s’en est passé des choses. J’ai raté ma deuxième année à la fac, j’ai rompu avec mon fiancé, j’ai eu mon permis, et je retourne vivre en France. Alors là si c’est pas beaucoup je sais pas se que c’est.

 

- Attends, tu veux dire que tu es en deuxième année à la fac à la rentrée ?

 

- Et oui Fabou on peut rien te cacher, on sera ensemble cette année. Mais j’avoue que j’ai eu du mal à être accepté en tant que redoublante. Bon alors, qu’avez-vous de prévus pour aujourd’hui ? Si vous n’avez rien que diriez vous d’une journée retrouvailles souvenirs d’enfance ?

 

- Gné ?? "Retrouvailles, souvenirs d’enfance" ? Se demandent en cœur les deux garçons.

 

- Ben oui quoi, deux ans que l’on s’est pas vu. Et à voir vos têtes, vous aurez adoré deux années de plus sans me voir. Commence à bouder Ophélia.

 

- Mais non !!! S’exclament alors les garçons en venant serrer dans leurs bras la petite Ophélia.

 

- Et bien, pour les retrouvailles c’est fait. Mais tu sais Ophélia, on a finit de rénover la chambre d’ami, alors tu peux vraiment venir t’installer ici. Et puis, tu fais comme partie de la famille, alors se serais normal. Dit Carole en débarrassant la table.

 

- Je ne veux pas déranger, et puis chercher un appartement ne me seras que bénéfique, comme dis mon père.

 

- Quand je te dis que tu viens vivre ici, c’est que tu viens vivre ici !

 

- Ok, j’ai compris, Carole. Ben on va faire un marcher, si je n’ai pas trouvé de logement, dans mes moyens et potable, d’ici la fin du bail. Je viendrais vivre ici.

 

- Ok, moi ça me va, Gabrielle ?

 

- Non, ça ne me va pas, elle vient là tout de suite maintenant, elle trouvera rien de toute façon alors pourquoi attendre, et comme ça je serais plus tranquille, de la savoir là, pour prendre soins de la maison, pendant nos vacances.

 

- VOS VACANCES !!!!!!!! S’exclament les trois jeunes.

 

- Ha, heu, ouais. On s’est permise de prendre des vacances d’un mois. On part ce soir d’ailleurs. On n’avait oublié de vous le dire ? Demande Gabrielle.

 

Après diverses discussions et explications, Fabian, Maxime et Ophélia partirent chez cette dernière afin de récupérer ses affaires, pour qu’elle puisse s’installer dans son nouveau chez elle. Tandis que les deux mères préparaient leurs bagages, pour leurs vacances en célibataires SANS enfants. Évidemment qu’elles avaient préparé leur coup, il y a trois mois de cela Paulette, la mère d’Ophélia et une de leur amies, les avaient téléphoné afin de les mettre au courant du projet de sa fille, de revenir vivre dans la ville de son enfance, et qu’elle souhaitait que ses amies veillent sur sa seule fille. En sachant cela, elles s’étaient permise de réservé une petite villa au bord de mer, afin de décompressés de toutes ces années de travail sans ou alors très peu de vacances. Et disons le, une semaine par an, pour les fêtes, avec deux fils hyper dinamyque, ce n’est pas ce qui s’appelle des "vacances".

Mais en même temps, est-il bien sage de partir pendant un mois, loin de la maison, en la laissant entre les mains de trois jeunes gens plus dingues les uns que les autres ?

Espérons qu’elles ont une bonne assurance habitation.


Par YaYa - Publié dans : Faux frères, Vrais Amis - Voir les 3 commentaires - Ecrire un commentaire

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