Vendredi 29 mai 5 29 /05 /Mai 00:15

Coucou, et non je ne suis pas morte.

Alors me voilà avec cet O.S. Que j'ai eu du mal à terminé. Et j'espère vraiment qu'il vous plaira. Les interventions entre parenthèses sont mes propre remarques, elles ne sont pas obligatoire quoi.

VERSION CORIGEE !!!!!!!!!!!!!!!!!


 

- Julien, geint une voix féminine.

- Non, non, non, et non ! Je reste ici, un point c’est tout. Grogna le dit Julien dont le visage était enfouit dans un oreiller.

- Non, ce soir tu soir ! Alors zou, à la douche, parce que là tu fouettes. Et tu te fais magnifiquement beau comme avant toute cette histoire. Ok ?

- Attend laisse moi y réfléchir… Releva la tête la loque humaine. Pas envie. Termina-t-il en replongeant dans son oreiller.

- Alors mon coco t’as du oublier comment je m’appelle. Grogna la demoiselle en quittant la pièce, pour mieux y revenir  avec un saut à la main, dont le contenu fut lancé sur la chose inerte, là, sur le lit.

- Amandine !!!!!!!!!!!!!!!! Hurla Julien en se levant d’un coup. En plus elle est froide cette eau. Continua-t-il de se plaindre.

- Sucrée. Souris Amandine, sous le regard étonné de l’homme-carpe.

- Comment ça ?

- Cette eau, monsieur, était pleine de sucre. Je crois bien que tu n’ais plus le choix. Tu dois aller te laver.

Et c’est en grognant qu’il prit la direction de la salle de bain, pour en ressortir trois quart d’heure après, simplement vêtu d’une serviette sur les hanches. Amandine avait quand même eu la gentillesse de changer les draps du lit de son ami, ainsi que de lui préparer une magnifique tenu qui mettrait en valeur sa fine silhouette et sa peau clair. Malgré son humeur morose Julien s’habilla et pris soin de bien coiffer ses long cheveux noir.

A peine une heure plus tard, Amandine et mauvaise-humeur man étaient devant la boite la plus réputé de la ville, ce qui expliquait le monde qui patientait devant ses portes. La nuit était clair et douce, l’éclat de la lune se reflétait dans les yeux sombre de Julien, qui continuais à marmonner qu’il serait beaucoup mieux dans son lit, plutôt qu’à perdre son temps ici. Amandine, elle, ne faisait que de l’écouter d’une oreille, un sourire au coin. Cette boite en plus d’être extrêmement réputée, était majoritairement gay, ce qui pourrait assurément changer les idées de son meilleur ami.

 

oOo

 

Près d’une heure qu’ils étaient parvenus à franchir le barrage des videurs-aux-sales-gueules de l’entrée. Julien en était déjà à son troisième mojito framboise (hummmm, trop bon ^^), et se déchainait sur la piste, alors que Helmut Fritz exprimait son énervement dans les enceintes de la boite. Amandine l’observait depuis le bar, un Rhum-Coca entre les mains, son taux d’alcool était encore trop faible pour qu’elle tente de mettre un pied sur la piste.

Mais elle n’était pas la seule à regarder son ami, juste à ses côtés se trouvait un homme, d’au moins dix ans leur ainé, qui ne cessait de suivre chaque mouvement du corps de Julien.
L’homme était classe, chemise en satin noir, jean foncé avec quelque accros, mais tout en restant sobre. Cheveux clairs coiffé en brosse, regard d’acier, visage fin mais masculin.

.L’homme semblait aussi, surtout, observer tout les hommes et femmes qui tournoyaient autour de Julien, avec un regard limite assassin (limite ?! pfff tu parles, dans sa tête y’a Cindy avec sa hache qui hurle ″Bouch’riiiiiiiiii″).

Amandine l’observait, et elle remarqua que ce visage ne lui était pas inconnu, mais alors pas du tout. Elle hésitait entre bégayer en le saluant comme il se doit, aller se petit suicider avant que Julien découvre qui le dévore des yeux, ou resté là immobile et encore plus cadavérique qu’un cadavre (‘tin vous jure l’ai cherché longtemps celle là ^^).

- Tiens, mademoiselle Bayon, je vois que monsieur Lati n’est pas venu seul.

- Mo…Monsieur Brysier. Bégaya la mademoiselle Bayon en question, elle avait opté pour la première solution.

- Il semblerait que votre ami se soit remis de l’altercation qu’il a eu avec son ami vendredi matin. Je suis certain que la faculté relatera cette dispute encore longtemps, quoique j’aurais préféré que ceci ne se déroule pas durant mon cours.

Amandine ne savait pas quoi dire. Elle revoyait encore la scène qui s’était déroulé hier matin, Julien en colère, Logan violent.

Ils s’étaient rencontrés lors d’une soirée étudiante, l’année dernière. Elle et Julien étaient en deuxième année d’histoire, et Logan en première année de master en gestion. Lui et Julien s’étaient très vite bien entendu, et se fréquentaient sérieusement depuis. Ça auras duré plus d’une année, et hier, lendemain d’une énième soirée étudiante, Logan était arrivé avec à son bras une blonde, avant le premier cours il avait pris Julien à part, pour lui annoncé qu’il avait décidé de faire plaisir à ses parents, et avait demandé Yvonna en mariage, mais qu’il voulait que Julien reste son amant, en secret. Tout le monde pensait qu’ils étaient deux grands amis, tel des frères, personne n’était au courant pour leur homosexualité respective, bien que Julien n’y aurait vu aucun inconvénient. Logan lui avait laissé le temps de la réflexion, enfin façon de parler, tout juste sorti de leur C.M, Logan attendait Julien, mais celui-ci trop énervé de la nouvelle, l’ignora, et continua son chemin, jusqu’à la salle de cour de Monsieur Brysier. Alors qu’ils étaient installé, et que le cours débutait, Logan débarqua dans la salle, fonça sur Julien, le pris au col, pour le faire lever de sa place, et le colla au mur à côté duquel il se trouvait. « Je ne supporte pas que l’on me snobe » avait-il grincé, « Et moi qu’on me prenne pour un con, alors lâche moi, et casse toi » avait rétorqué Julien. « Monsieur, je vous prierais de bien vouloir lâcher monsieur Lati, et de quitter mon cour par la même occasion. » se senti ″obligé″ d’intervenir le professeur Brysier. «  Ta réponse » L’ignora Logan. « Yvonna !!! T’as pas pu trouver mieux qu’une blonde peroxydé qui renifle en riant, a tel point qu’on croirait entendre rire Porcinet. Pour me faire cocu !!!!!!!! Ben va la baiser ta blondasse, et oublie moi. » S’était énervé Julien, avant de recevoir un coup de poing dans le ventre suivi d’un « J’en ai pas fini avec toi » puis d’un claquement de porte. Julien avait reprit son souffle, s’était rassis à sa place, mine de rien, et l’enseignant avait continué son cours, en imitant le comportement de Julien, tout en lui jetant quelques regard de temps à autre. Et pour la suite, ben elle était simple, Julien avait quitté la faculté comme une flèche à la fin du cours, pour rentrer chez lui se jeter sur son lit, là où l’avait trouvé Amandine il y a de cela à peu près trois heures.

 

- Bon, vais danser un peu moi. Vous ne venez pas ? Pour simple réponse Amandine souleva son verre, étonné du changement de son professeur. Il avait souri, mais d’un vrai sourire, et lui avait semblé moins con, et plus jeune par la même occasion.

 

Julien dansait presque collé serré avec un charmant jeune homme, quand un bras passa sur son ventre pour coller son dos à un torse puissant. Alors que le son d’Obsession enveloppait l’ensemble de la salle, le cavalier, ben que très charmant, quitta les bras de Julien, après avoir croisé un regard, on ne peu plus meurtrier, de la part du nouvel arrivant.

Julien, bien que fort étonné, se laissa aller dans ses bras inconnu, l’alcool aidant, bien évidemment. D’après ce qu’il pouvait sentir, son nouveau cavalier devait faire une tête de plus que lui, faire de la musculation, et sentait merveilleusement bon, ces effluves de parfum lui rappelait quelqu’un, mais il n’était pas en état de faire marcher sa mémoire. La chanson était bien avancée, Julien voulu voir son accompagnateur, mais ce dernier l’en empêcha, en soufflant un ″non″ dans son cou, qui le fit frémir. La musique changea, un morceau bien plus rythmé, mais les deux continuaient leur danse sensuelle, comme seuls au monde. Julien passa un bras derrière la nuque de l’inconnu, alors que ce dernier venait de glisser sa main sous son T-shirt noir. Julien était bien, il n’aurait su dire si c’était son état d’ébriété avancé, ou la chaleur de ce corps, mais jamais il ne s’était sentit si bien, tellement qu’il en laissa s’échapper un gémissant, qui fit resserrer l’étreinte.

 

- Votre façon de danser est vraiment indécente Monsieur Lati. Mais je suis heureux de voir que vous allez bien. Dit, cette foi d’une voix forte, le mystérieux danseur, plus si mystérieux que ça.

- Monsieur Brysier !!! S’étonna Julien en forçant le barrage afin de se retrouvé face à face avec Monsieur ″Brise-Les″, comme il aimait le nommer depuis sa première année.

- Appelez-moi Boris. Souris ce dernier, sourire qui déstabilisa Julien ″’Tin la vache, l’ai sexy quand il sourit comme ça″.

- Si vous voulez. Ça vous prend souvent de danser comme ça avec vos étudiants ?

- Non, mais cela ne semblait pas vous déranger tant que ça. Souri, cette fois malicieusement, comme à son habitude, le professeur.

- En tout cas, vous êtes aussi efficace qu’un escalier, vais prendre un verre. Bougonna Julien en partant en direction du bar.

- Á mardi Julien ! s’écria Boris avant de quitter les lieux.

 

oOo

 

La soirée fut vite écourté, il s’était senti si bien dans ses bras, à lui, son prof. Et pas n’importe lequel, le plus chiant de tous, froid, hautain, et surtout chiant, très chiant. Trois ans, six long et interminables semestres qu’il le supportait, et il fallait, qu’à à peine deux mois des partiels, qui signeraient la fin de sa licence, et de ses études, il ressente ça pour lui. Une corde qu’il se pende !

Voilà se qui se tournait et se retournait dans le cerveau de Julien depuis trois jours, et oui, nous sommes mardi aujourd’hui, et aujourd’hui il avait Géographie avec…, allez faite pas ceux qui n’ont pas deviné. Et oui Monsieur Brise-Les.

- M’en fous, s’il croit que je vais lui faire le plaisir de paraitre troubler, il peut courir, vais faire comme si rien ne s’était passé.

- Oui Julien, je sais, tu n’arrêtes pas de me le dire depuis dimanche matin. Soupira Amandine. Maintenant manges, je ne veux pas être en retard.

 

Le cours se passa normalement, enfin pour Julien et Amandine. D’ailleurs c’est une chose qu’Amandine admirait chez son ami, sa faculté à donné le change. A le voir là, personne n’irait penser que depuis dimanche, vers les environs de 2 heures 36, il était perturbé par ce sentiment étrange qui était apparu au fond de lui dans les bras d’un certain professeur. Ce sentiment de bien être, de plénitude total, et il ne pouvait pas se mentir, l’alcool n’y était strictement pour rien. Son enseignant, lui, par contre, pouvait se vanté d’en être le créateur, et le fournisseur officiel. Jamais il ne s’était senti aussi bien, même pas avec Logan, qu’il pensait aimer plus que tout au monde. Non, vraiment, personne n’aurait pu le deviner en voyant Julien aujourd’hui, à expirer exagérément comme à chaque fois qu’il devait parler géo, pourquoi cette matière était obligatoire pour son concours, hein ? Pourquoi les profs d’histoire devaient forcément être de géo aussi ? Monde injuste et cruel que le notre. Amandine, elle, souriait. Elle le remarquait bien que ce non changement de comportement agaçait leur professeur, qui ne cessait de jeter des regards à Julien et aussi de l’interroger à chacune de ces questions, alors qu’à chaque fois plus de dix mains se levait, mais aucune n’appartenait au brun. L’ensemble du groupe pensait, d’un commun accord, que Monsieur Brysier se vengeait pour l’interruption de son cour de vendredi dernier. Alors il continuait, une heure et demie durant, à harceler Julien de question, qui y répondait toujours correctement. Il a dit qu’il n’aimait pas cette matière, non pas qu’il ne la travaillait pas.

- Monsieur Lati, veillez rester je vous prie, j’ai deux mots à vous dire. Fit le Professeur à la fin de son cours.

- Quoi encore. Marmonna Julien, avant de dire à Amandine qu’elle lui garde une place dans l’amphi.

- Au revoir monsieur. Gloussèrent en cœur deux filles resté en adolescence en sortant de la salle.

Mais que pouvaient-elles bien lui trouver. S’étonnait à chaque fois Julien, sauf aujourd’hui, car aujourd’hui, il ne le voyait plus comme avant. Ses cheveux châtain coiffé en arrière, sous une couche de gel, il les savait beau, à l’air soyeux. Ses yeux clair sévère caché sous ces lunettes à fine montures, il les connaissait séducteur. Son corps caché sous ce costume trois pièces gris anthracite triste, il le savait muscler et terriblement sexy dans une paire de jean. Ses mains longues et forte, ils les savaient douce et productrices de milles et une sensation.

 - Julien, pourrais-tu m’expliquer ton comportement d’aujourd’hui ? Demanda Boris, une foi seul avec Julien.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Répondit Julien en ignorant le tutoiement de son professeur. Mais si vous voulez bien m’excuser, j’ai cours et je ne voudrais pas être trop en retard.

- Avec Monsieur Leroy ? Il arrive toujours un quart d’heure après la fin de mon cours, le temps pour lui de traverser le campus. J’aurais voulu savoir qui était le garçon qui a interrompu mon cours vendredi dernier. Je vous voyais souvent ensemble, j’avoue que je ne m’étais jamais dis que vous pourriez être en couple. Souri l’enseignant.

- Qu’est-ce que cela peut vous faire ? Cela ne vous regarde pas. Maintenant, excuser moi j’ai un cours. S’offusqua Julien avant de quitter la salle à grand pas.

 

Deux heures plus tard, Julien quittait les bâtiments de la faculté, pour ce rendre à sa voiture. Sans Amandine qui avait Espagnol. Tout à ses pensées, dirigées vers une seule personne, il ne remarqua pas Logan adossé sur sa voiture, l’attendant, qu’avant de voir le bout de ses converses.

 

- Logan ! Qu’est-ce que tu me veux ? Demanda-t-il sèchement.

- Te parler. Je sais que ce que je t’ai demandé peut te paraitre égoïste. Mais comprend moi je n’avais pas le choix. Tu sais comment son mes parents.

- Alors sous prétexte qu’ils sont homophobes, tu choisis la première bécasse venue pour la demander en mariage.

- Tu ne peux pas comprendre que je ne peux pas me mettre mes parents à dos, pour toi ! Ce sont mes parents, merde ! Quoique vu que tu n’en a pas, tu ne peux pas te mettre à ma place.

- Merci de me le rappeler, trop aimable.

- J’ai choisi mes études dans le but de reprendre l’entreprise familiale, Julien, et mon père me menaçait de me déshériter et ainsi de m’empêcher de travailler dans son entreprise et n’importe quelle autre. Je n’ai pas pu faire autrement. C’était toi, ou mon avenir professionnel. Le choix a été facile, bien que je t’aime plus que tout.

- En une phrase, tu viens de te contredire. Logan, laisse moi, j’ai plus rien à te dire. Tu m’as préféré Yvonna, alors assume. Nous deux c’est fini, hors de question que je joue les amants de l’ombre. Je n’ai pas honte de ce que je suis, moi !!

- Très bien, je m’en vais, j’ai un cours de toute façon. Je t’aime. Dit Logan en voulant embrasser Julien qui l’esquiva.

 

Une fois Logan hors du parking, Julien jura et laissa couler ses larmes avant de monter dans sa voiture. Sans remarquer au loin Boris qui avait assisté à toute la scène.

 

oOo

 

Deux semaines sont passées, Logan a semblerait –il décidé de laisser Julien tranquille. Ce dernier est en ce moment à la B.U. avec Amandine, afin de réviser et compléter certain cours à trous.

 

- Tu ne trouves pas ça étrange quand même qu’il est abandonné si vite ? Demanda Amandine

- Ben en même temps son armé avait vite été surpassé, c’est un peu normal. Il était fou, pas suicidaire !

- Mais je ne te parle pas du cours moi, mais de Logan. Si je serais toi, je ferais attention, il ne va pas abandonner comme ça. Surtout si c’est t’abandonner toi.

- Tu es un amour Amandine, mais je crois qu’il c’est finalement fait à l’idée. Il pourra toujours se trouver des amants. Bon je vais chercher le livre sur les territoires de France. Marre des guerres.

- Julien Lati qui préfère la géo à l’histoire ! Tous aux abris la fin du monde est proche. Ri Amandine, alors que Julien se levait.

- Et gnagna et gnagna, puis ça ose se croire drôle. Non mais on aura tout vu. Marmonna t-il.

 

Rayon Géographie, ce situant au fond de la B.U. à droite, vous serez y trouver le calme et la sérénité, car exclusivement déserté de tous étudiant à dix mètres à la ronde. Parfait endroit pour discuter en toute tranquillité.

- Et merde ! Pensa Julien, une fois arrivé dans l’allée.

- Julien ! Quelle délicieuse surprise. On révise aussi mon cours à ce que je vois. Souri le Professeur.

- Ho ! Ce n’est pas la session médiéval ? J’ai du me tromper, bonne journée. Tenta de fuir le brun.

- Qu’est ce que tu lui trouves ?

- Pardon ? De qui vous parler ? S’étonna t-il, s’en remarquer qu’il s’était rapproché de son enseignant.

- De ton ami-interrupteur-de-cour, je vous ai surpris, la dernière fois sur le parking. Votre discussion, ainsi que tes larmes. Di Boris en effleurant, du dos de sa main, la joue de Julien. J’avoue avoir été jaloux, il doit compter pour toi, pour que tu verses des larmes pour lui. Tu l’aimes ?

- En quoi cela vous regarde t-il ? Julien semblait paralysé, par cette main, maintenant sur son cou, ce corps de plus en plus près du sien. Et cette voix, si douce, sensuelle, presque envoutante.

- En rien, je sais bien. Mais j’aimerais savoir, parce que…

Boris ne termina pas sa phrase, préférant la conclure par un doux baiser, il ne força en rien Julien. Il lui déposa juste ses lèvres douce et sucrées sur celles humide et tremblante de Julien. Avant de quitter l’allée de géographie. En laissant derrière lui un Julien abasourdi, trois doigts sur ces lèvres fines.

 

Trois ans qu’il en rêvait. Trois ans qu’il le croyait hétéro. Deux semaines qu’il avait la preuve du contraire. Il était gay, comme lui. Deux semaines qu’il en devenait fou. Une semaine qu’il avait franchi le pas. Une semaine qu’il souffrait en silence. Une semaine que son élève l’évitait, ne répondait plus en cours. Et une heure qu’il avait envie de vomir. Une heure qu’il avait dit ne plus vouloir entendre parler de mec, à sa meilleure amie. Une heure qu’il avait dit avoir trop aimé pour aimer encore. Une heure qu’il l’avait vu partir en courant vers la sortie du bâtiment. Une heure qu’il pleurait sans pouvoir s’arrêter. Une heure que son cœur saignait. Une demi-heure qu’il venait de réaliser, que peut-être, leur professeur avait surpris leur conversation. Une demi-heure qu’il se remémorait ce chaste baiser à la bibliothèque. Une demi-heure qu’il avait une boule à l’estomac.

Et si je l’avais blessé ?

 

oOo

 

Il faisait beau, il faisait chaud en ce magnifique jeudi après midi, mais Julien n’en profitait pas, non, il révisait. Dernière ligne droite avant les examens, dernière vacances avant la fin de ses études. Dans deux semaines et trois jours ses examens commençaient. Et il n’en pouvait plus, la musique à fond pour masquer le bruit des enfants jouant à s’asperger d’eau à l’extérieur de son immeuble, torse nu, une bouteille d’eau à portée de main. Il buchait. Encore et toujours, toujours et encore. Dans le sens qu’il vous plaira. Mais il était concentré notre homme, sur quoi ? Ben sur ça putain de géographie, tiens ! Enfin sur la géographie, ou l’enseignant de géographie. Là était la question.

Une semaine avant le début des vacances, et une journée après le bisou volé. Monsieur Brysier avait profité de l’excuse de l’augmentation des températures, pour laissé ces veste et gilet au placard. Et les couloirs de l’université n’avait jamais été aussi trempé après chaque passage du prof sexy, comme aimait le surnommer quelques étudiants. Bien qu’il gardait toujours ses pantalons toile en pli, ses chemises blanche légèrement ouverte sur son torse imberbe, laissait très peu de monde indifférent.

Et Julien ne dérogeait pas à la règle, il ne parvenait à peine à ne pas baver devant son professeur, et il pensait sincèrement que celui-ci faisait exprès d’être aussi bandant, surtout que durant la semaine ils s’étaient extrêmement souvent croisé, il arrivait même que son professeur le bouscule légèrement tout en effleurant son torse de ses mains. Il le cherchait, mais ne le trouverait pas, Julien avait pris sa décision, les mecs fini, plus jamais il n’aimerait quiconque. Aujourd’hui seul ses examens et sa future vie professionnelle lui importait. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir à l’instant même une trique d’enfer, voilà ce que c’était de penser à son enseignant…. Heu non de réviser, réviser sa géo, et rien d’autre. Avec ses valons, vallées, et tout le reste, avouez que c’est bandant tous ça, non ? Pathétique ? Vous trouvez vous aussi ?

En sortant de sa quatrième douche froide, depuis le début de ses révisions de géo, la sonnette d’entrée retentit, l’interphone étant en panne, l’immeuble restait constamment ouvert.

Chouette une pause ! En espérant que c’était Amandine, elle savait comment lui changer les idées en période d’exam.

Mais mauvaise pioche, ce n’était pas Amandine, même pas sa vielle voisine grincheuse contre la musique trop forte, ni sa jeune voisine venant lui demander pour la énième fois du sucre, la pauvre n’avait toujours pas compris qu’il était gay. Non ce n’était aucun d’eux. Mais Logan, qui n’attendit pas d’être invité pour entrer, ni pour s’assoir sur le canapé. C’est avec dépit que Julien referma sa porte, Amandine avais eu raison, une foi de plus.

 

- Je pense t’avoir laissé assez de temps pour réfléchir à ma proposition, maintenant j’exige une réponse. Engagea la conversation Logan, tout en fixant d’un regard sévère Julien appuyé contre le mur qui faisait face au canapé.

- Je crois t’avoir déjà donné ma réponse, et ce, même deux fois. Je refuse Logan, maintenant quitte mon appartement, j’ai des révisions. Répondit Julien en lui désignant la porte par son bras tendu.

- Bien, je vois que ton choix et fais. Mais… Logan laissa sa phrase en suspend alors qu’il se levait pour se rapprocher de Julien, lui attrapant le bras tendu, avant de le lui tordre dans le dos. Il ne me plait pas du tout. Termina t-il en l’embrassant de force.

Alors que le célèbre ″Tainted Love″ de Marylin Manson résonnait dans tout l’appartement, Julien était pétrifié de peur, et bien que sa bouche sois grande ouverte, aucun son n’en sortait, alors que Logan maltraitait son torse de forte caresses et de douloureux baiser plus proche de morsures. Accolé au mur, Julien reprit ses esprits quand délaissant son bras meurtri, Logan s’attaqua à la fermeture de son jean. Dans un élan de courage il repoussa le plus fort possible Logan, mais une douleur atroce au bras gauche lui signala que, bien qu’il ne semblait pas cassé, il était semble t-il foulé. Logan profita de le voir tendre les bras pour les lui emprisonné les poignets et en l’attirant à lui, il bouscula Julien, à l’aide de sa jambe ; afin qui se retrouve étendu au sol. Passant sur lui, bloquant de ses mollets, les bras de Julien le long de son torse. Il fit glisser le jean et le boxer ensemble, jusqu’aux cheville du brun.

- Pas ça … Logan, non… Ne me fais pas ça… Commença à sangloter Julien, lasse de pousser des cries qui ne couvrait pas sa musique, mais pourquoi l’avait-il mise si forte ?

- La ferme !! Hurla Logan, le visage transformé par la folie pure. NE.PAS.TE.FAIRE.QUOI ???!!! HEIN ? C’EST.NOTRE.AMOUR.QUE.J’EXPRIME. TU.NE.VOIS.PAS.QUE.JE.T’AIME !!!!!!!!!!!!!! Logan ponctuait chaque mot d’une baffe, suivit de point sur le visage et le torse de Julien.

Il ne savait pas quoi faire, dire quoi que se soit l’aurait rendu encore plus fou, et niveau force physique, il ne faisait aucun doute que Logan lui était supérieur. Et dire qu’il avait pensé, à une époque, que cette force lui donnait un côté protecteur. Protecteur ? Ouais, ben on repassera.

Le reste se passa sans un mot, Julien ne voulait qu’une chose, quitter son corps pour ne pas vivre la suite, tout en sanglotant, ses larmes se mêlant au sang qui coulait de son arcade droite, son nez, et sa lèvre. Logan, lui, murmurait des phrases incompréhensibles, lui aussi des larmes sur les joues. Il défit son pantalon, le baissant juste le nécessaire, suivit de son boxer. Il garda son T-shirt. ″November Rain″ de Guns’N Roses succéda à ″Evidence″ de Marylin Manson. Logan empoigna si violement et fortement le sexe mou de Julien, que celui-ci hurla. Mais malgré la cruauté de l’acte, le corps de Julien répondit et le sang pulsa dans sa virilité. Des larmes de honte s’ajoutèrent aux autres.

Mais le pire vient après, alors que la jouissance approchait pour Julien, Logan, tout en disant ″Pour notre amour″ s’enfonça en lui, sans aucune préparation, ce qui produisit un terrible hurlement de la part de Julien, hurlement qui lui coupa la voix. Alors que Logan poussait un gémissement de bien être, de plénitude. Il n’attendit pas de s’assurer que son compagnon c’était fait ou non à sa présence, à peine entré qu’il en ressortit pour y revenir encore plus brusquement. Julien ouvrit la bouche mais un simple soufflement en sortit, alors que c’était hurler encore plus fort que la fois précédente qu’il voulait. Hurler à s’en déchirer les cordes vocales, comme certains disent. Mais il semblerait qu’il l’avait déjà fait. Logan lui exaltait, et joui dans un grand râle, sans remarquer l’état de Julien.

Il se releva, prit un mouchoir dans la boite sur la table basse, s’essuya, se rhabilla, se tourna vers Julien… … … … Et pris la fuite, en claquant la porte.

oOo

 

- Fichu vacances. Ne cessait de marmonner un certain enseignant, en tournant en rond dans son appartement. Et fichu examen aussi. Elle ne devrait pas se faire en trois ans cette licence, mais en dix, quinze, voir même vingt ans. J’aurais peut-être une chance de l’apercevoir pendant sa période d’examen dans les couloirs. Mais vu son niveau il l’aura, et il partira, et moi je ne le reverrais plus. Rhhhaaaaaaaa et puis marre de cette chaleur aussi !!!!!!!!

Tout en continuant son apitoiement, notre cher Monsieur Brysier pris la direction de sa salle de bain, laissa tomber son bas de jogging et son boxer dans sa panière, et pénétra sous sa douche.

Rien ne vaut une bonne douche froide, en période de chaleur. (saisissez le jeu de mots je vous prie ^^, et heu oui j’ai zappé l’épisode de la douche, je me suis dit qu’il n’avait rien d’intéressant à voir Boris sous une douche)

Sortant nu de sa salle de bain, il se dirigea devant son bureau, il avait réfléchi sous sa douche, il était un homme ? Oui ! Il était séduisant ? Vu les sauts de bave retrouvé après ses passages dans les couloirs de la fac la semaine passé, cela ne faisait plus un doute ! Il était amoureux ? Heu… Oui… Mais ça il s’en passerait bien de se le rappeler, surtout quand il s’agit d’un gamin arrogant qui n’a fait que de l’ignorer toute la semaine durant !!!!!!!! Mais surtout il était enseignant, et avait une feu-feuille, comme ils les aimaient les feu-feuilles, surtout quand, comme celle-ci, qu’il venait de sortir de l’un des tiroirs, lui donnait l’adresse d’un certain gamin.

La feuille en main, il se hâta dans sa chambre, ouvrit sa commode, enfila un boxer (noir au dragon rouge, pour celles que ça intéresse), son jean noir si sexy, et une fine chemise blanche. Empoigna ses clé de voiture sur le meuble de l’entré, quitta son appartement en fermant à clé derrière lui.

Il vérifia l’adresse pour la cent quarante-seizième fois depuis qu’il avait mit le contact. Nul doute c’était là. Il sorti de sa voiture, chercha des yeux celle de son élève, qu’il vit à une rangée plus loin que son emplacement. Quelques enfants riaient en s’aspergeant d’eau, une grand-mère hurlait aux scandales pour ces jardinières que ces vandales saccageaient en les arrosant autant par mégarde, et comme quoi l’éducation n’était plus ce qu’elle était.

Il s’avança vers l’entrée, et se stoppa.

Là, devant lui, Logan, il semblait chamboulé, et continua sa course jusqu’à sa voiture, qu’il démarra en trombe avant de quitter le parking, sans manqué de peu d’écraser un vieux et son chien (et ben pépettes !!!)

Il ne l’avait pas quitté des yeux, il devait surement sortir de chez Julien. Et ce dernier avait du enfin réussir à lui faire comprendre que c’était fini.

C’est alors en souriant, tel un préado face à son premier amour (vous savez là, le sourire niais par excellence, que tout le monde à collé sur la face dès qu’il parle de l’être aimé, encore pire quand il vous dise en même temps ″il m’aiiiiiimmmeeeee-hhhhheeeeeeeuuuuuuuuuu″ le regard plein d’étoile), qu’il pénétra dans l’immeuble, ayant remarqué que l’interphone ne fonctionnait pas (comme il est intelligent !!!!!! non me moque pas de mon personnage J), Il prit l’ascenseur, appuya sur le chiffre 4, car Julien résidait à cette étage (j’en vois qui suivent pas, attention je relèverai les copie après !!! è_é YaYa, ou comment créer un suspens pourri, non parce que là, là maintenant c’qu’on veut savoir c’est pas comment un homme de 28 ans gravit quatre étage, mais comment va le petit JuJu).

Une fois sur le palier, la première chose qu’il remarqua, fut la musique qui filtrait par l’une des portes. Et il ne fut nullement surpris de constater que le son venait de l’appartement de Julien. Après avoir sonné et attendu, il finit par toquer, voyant que la sonnette ne donnait rien, bien qu’il doutait être entendu. L’attente lui permit de reconnaitre le morceau qui s’entamait, ″Beautiful Lie″ de 30 Seconds To Mars.

Mais il n’était pas venu là pour écouter de la musique à travers une porte. Perdant patience, il sonna une quatrième fois, et tenta d’ouvrir, avec un peu de chance Julien n’avait pas fermé à clé. Et Banzaï !! la porte s’ouvrit, sur un spectacle qu’il n’aurait préféré ne jamais voir.

Etendu dans son salon, Julien était en sang, par réflex Boris referma la porte, en saisissant son portable, il composa le numéro des secours, en s’approchant de Julien, il demanda du secours, en observant Julien, il raccrocha.

Julien était inconscient, les jambes à demi écarté d’où du sang s’échappait encore. Le torse rougis laissait entrevoir des coups de dents, d’ongles et de poings. Son visage n’était pas dans un meilleur état, une arcade et la lèvre gonflé, du sang séché sur le nez, et des traces de larmes. Boris vit une goute glisser de la joue de Julien à son oreille, mais cette larme n’était pas celle de Julien, mais une de celles de Boris, qui s’échappaient silencieusement sans que l’on leur aient donné une quelconque autorisation, sans que l’on remarque.

- Je vais le tuer pour ce qu’il t’as fait, je le ferait souffrir et le tuerais.

Les secours ne devrait plus trop tarder, il se leva pour éteindre la chaine, afin de les entendre arriver, et reprit sa place près de Julien, il referma ses cuisses doucement, par pudeur surement, et prit un plaid plier sur le canapé pour le recouvrir, une humiliation suffisait, bien qu’il savait ses geste inutile.

La preuve lui en fut donné cinq minutes après, dés les secours arrivé, le plaid fut projeté à un côté de la pièce, tout comme lui, d’ailleurs. Il avait réussi à murmurer qu’il avait sans aucun doute été violé. Doute confirmé par le médecin sur place. Il fut installé sur un brancard, on lui dit qu’il le conduisait à l’hôpital universitaire de la ville, mais qu’il ne pouvait les accompagné, mais les rejoindre aux urgences. Il acquiesça livide. Il n’avait pas fait médecine, loin de là, mais il savait bien que l’empressement des secouristes pour aller à l’hôpital, et le fait qu’il était toujours inconscient, ne signalait rien de bon. Un secouriste l’informa qu’on l’interrogera une fois à l’hôpital. Il acquiesça toujours livide. Il les suivit à l’extérieur de l’appartement, il prit quand même les papiers et les clés de Julien, qui étaient bien en évidence à l’entrée, et referma derrière lui. Il prit l’escalier. Les enfants avaient arrêté de jouer.

 

 


 

Bon Alors je coupe là, parce qu'Erog trouve l'article trop long, enfin surtout mon O.S. è_é


Par YaYa - Publié dans : One Shot - Voir les 0 commentaires - Ecrire un commentaire
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