La face perverse de YaYa

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Pénétrez sans crainte dans mon univers

Ma Plume telle une caresse

Vous dévoilera de la tendresse

Mais aussi des mots qui blesse

Laissez votre avis. ça peut toujours aider et ça fait plaisir.

Dimanche 20 juillet 7 20 /07 /Juil 18:46

Alors voilà le deuxième chapitre d'Obsession
Bon il n'est pas palppitant, mais il ne seront pas tous comme ça.
Bonne lecture tout de même.
ZoubiX de perverse.


Une

Deux

Trois

Quatre

Cinq bouffées

 

- Bordel mais qu’est-ce qu’il fiche ce toubib ?! S’exclama une voix sous un préau, réservé aux fumeurs en manque de nicotine. Saloperie de légiste va ! Faut toujours qu’ils prennent leur temps, mais y’en a qui n’ont pas que ça à foutre. Merde je bosse moi !

 

- Toujours à causer tous seul Stovo ?! Le surpris une voix derrière son dos. Un jour ça va te jouer des tours, et depuis quand tu bosses toi ? Tu voulais pas plus dire que JE bosse et toi tu glandes ? Le questionna cette personne qui était maintenant en face de lui.

 

- Ouais, ouais si tu veux. Bon il a fini l’autre là ?

 

- Oui, il nous attend, écrase ta clope, dans le bac cette foi sinon je te fais bouffer le mégot.

 

- Oui maman. Rit Larry.

 

Larry Stovo travaillait, depuis trois ans, à la brigade criminelle en tant qu’inspecteur, avec pour collègue Maryse Mila, surnommée Ma-Mi par ces collègues, aujourd’hui âgée de trente huit ans. Maryse était une femme de taille moyenne, brune aux yeux bleu nuit. Elle se coiffait souvent en chignon et possédait une paire de lunette aux fines montures noires, qui lui donnait un air stricte mais pas trop sévère.

Larry, lui, était de grande taille, un mètre quatre vingt douze, je vous prie, ses cheveux brun étaient toujours coiffé… heu non ils n’était pratiquement jamais coiffé, Larry disait que quoi qu’il fasse ses cheveux n’en faisaient qu’a leur tête alors il les laissé vivre leur vie, en leur donnant tout de même un coup de peigne rapide chaque matin, surtout depuis les dernières menace de son commissaire, il était passé près le rasoir. Son regard gris acier glaçait le sang de qui compte osait le défier. Grand sportif Larry possédait une musculature presque parfaite, presque car pour Larry la perfection n’existe pas.

 

- C’est bien le même auteur, que pour les deux meurtres précédents. Dit le légiste en découvrant le corps inanimé. Pénétration avec une branche de chêne et strangulation.

 

- Donc ça nous en fais trois, en même pas un mois. Dit Maryse alors que le légiste recouvrait le corps.

 

- Pauvre type, j’admet que ce qu’il faisait était loin d’être respectable, mais pourquoi l’enculer avec une putain de branche à la con. Enfin je veux dire, il pourrait le faire avec n’importe quel autre instrument, ça devrait faire aussi mal ? Se questionna Larry.

 

- Pas forcément, le tueur fait bien attention à choisir des branches d’un certain diamètre, et puis les petit copeaux de bois mal coupés, et échardes pénètrent la peau à l’intérieur même, ce qui multiplie la douleur de la pénétration. Non ce tueur sait très bien ce qu’il fait. Il veut faire souffrir ses hommes avant de les tuer. Dit le légiste.

 

- Autre chose ? Demanda Maryse.

 

- Non vous savez tout.

 

Les inspecteurs quittèrent le légiste pour se rendrent dans leur bureau. Deux tables accolées l’une en face de l’autre, une bien rangé avec un porte documents, où s’empilaient quelques dossiers, à gauche et un ordinateur plus vers la droite. Au centre ce trouvait un petit porte photo, où l’on pouvait y voir Maryse entouré de sa famille et deux photo de ses deux enfants. Sur le bureau d’en face, qui faisait dos à la fenêtre, un désordre sans nom trônait, quelques dossiers cohabitaient avec des paquets de cigarettes vides, quelques paquet de gâteaux vide eux aussi, et sans oublier les miettes. Larry n’était pas ami ami avec la propreté.

 

- Trois proxénètes gays en un mois. Un homophobe ? Non, il s’en prendrait aussi aux prostitués. Un autre proxénète en manque de client ? Probable, mais ça n’explique pas la façon de tuer. Une vengeance ? Un ancien prostitué qui tiens à se venger de ceux qui profitent ? Pffff, je ne vois vraiment pas. S’exaspéra Larry en posant ses pieds sur son bureau.

 

- Aucun indice, rien, nous n’avons rien. Où peuvent bien passer tous les prostitués qui bossaient pour eux ? Questionna Maryse.

 

- Tu crois sérieusement qu’ils vont attendre bien sagement que la police vienne les cueillir ? Même s’ils témoignent, ils seront quand même condamnés pour prostitution. Mais par contre, on pourrait allé rendre une petite visite aux proxénètes gays restant en ville. On n’a bien des soupçons sur d’autres gars ?

 

- Ouaip, il n’en reste qu’un ! s’exclama Maryse. Enfin connu de nos services en tout cas.

 

- Qui et où ? S’enquit Larry en reposant ses pieds sur le sol, près à bondir en dehors du bureau.

 

- Fabrice Dranger, il y a sept ans il a été arrêté pour proxénétisme, mais faute de preuve, il a été relâché. Depuis il est propriétaire d’un bar dans le quartier ouest. Quelques soupçons pèsent encore sur lui, mais rien de sûr.

 

- Ouais, mais ça je m’en fous un peu. L’adresse qu’on aille lui poser quelques questions. S’impatientait Larry.

 

- Le plaisir des dieux, 169 bis rue de la plaine. Dit Maryse en se levant pour prendre son arme et sa veste, tout comme Larry, qui en plus pris les clés de la voiture.

 

 

Un quart d’heure plus tard, la berline rouge de Larry se garait devant le bar, qui venait d’ouvrir ses portes. Larry et Maryse se dirigèrent tous deux au bar, à cette heure peu de clients étaient présent. Derrière le bar, un jeune homme de grande taille, mais plus petit que Larry, rangeait les verres après les avoir soigneusement essuyé, il leur faisait dos, ses long cheveux bruns virevoltaient au grès de ses mouvements.

 

- Excusez nous ! S’exclama Maryse, ce qui fit se retourner le serveur, Maryse resta quelques instant figée face aux regard gris acier du jeune homme. Le même gris acier que son collègue, sauf que dans ceux-ci flottait une légère tendresse.

 

- Que puis-je faire pour vous ? Demanda Ryan. Sa voix douce et sensuelle donna un léger frisson à Larry qui se reprit bien vite pour répondre.

 

- Inspecteurs Stovo et Mila, de la brigade criminelle. Nous voulons voir Fabrice Dranger, il est là ? Le ténor froid et viril de Larry fit à son tour frissonner Ryan, mais plus de peur que de plaisir.

 

- Il s’est absenté.

 

- Savez vous s’il en aura pour longtemps ? Ou pouvons nous l’attendre ? Demanda Maryse.

 

- Il ne devrait plus trop tarder, voulez vous que je vous serve quelque chose en attendant ? Répondit Ryan.

- Deux verres d’eau ne seraient pas de refus. Souri Maryse.

 

- Asseyez vous je vous apporte ça. Souri à son tour Ryan en se retournant à sa tache.

 

Larry et Maryse s’installèrent à la table haute près du bar, pour garder un œil sur le serveur, afin qu’il ne puisse pas prévenir Fabrice de leur présence.

 

- Voilà ! Dit Ryan en déposant les deux verres sur la table. Excusez moi, mais pourrais je savoir pourquoi vous voulez voir Fabrice ?

 

- En quoi cela pourrait vous concerner ? Demanda sèchement Larry.

 

- En rien, je m’en doute bien, mais je suis très proche de Fabrice, et aussi le plus ancien des employé du bar, alors je pourrait peut être vous aider.

 

- Quand vous dites proche, c’est proche comment ? Demanda Larry.

 

- Je le considère un peu comme le père que je n’ai pas eu. Il m’a aidé à ma sortie de l’orphelinat, et il m’a aussi permis de poursuivre mes études. Et je connais aussi son passé, dit Ryan en voyant l’unique client du bar quitter les lieux. Et je me doute bien que si la brigade criminelle veut le voir ce n’est pas pour parler de la chaleur du moment, mais plutôt des meurtres du moment. N’est-ce pas ? Demanda Ryan, un large sourire de victoire aux lèvres.

 

- Vous savez les soupçons que nous avons sur lui, et cela ne vous fait rien ? Demanda Larry, dont l’idée que ce Ryan puisse faire parti des prostitués travaillant sous le compte de Fabrice agaçait de plus en plus, même si lui-même ignorait la raison de cet agacement.

 

- Ceci fait parti de son passé, même s’il aurait été ce que vous l’accusé, je garderais cette même affection pour lui.

 

- Vous tenez à lui, à ce que je vois. Dit Maryse.

 

- Oui, dites moi, vous le pensez pas capable de tels crimes tout de même ? Commença à s’inquiéter Ryan.

 

- Non, mais nous pensons….

 

- Larry ! L’interrompit Maryse.

 

- Ben quoi, on peut lui dire, je ne vois pas le mal. Donc comme je disais avant d’être interrompu, nous pensons qu’il puisse être la prochaine victime. D’après nos fichiers c’est le dernier proxénète gay de la ville. Expliqua Larry.

 

- Mais il n’est pas proxénète ! S’exclama Ryan.

 

- C’est ce que vous dites, on ne peut pas vous croire sur parole, et puis peut être qu’il pourrait nous aider à savoir qui ce cache derrière tous ceci. Dit Larry.

 

- Je ne pense pas qu’il pourras vous aider, mais bon. Dit Ryan alors que quelques clients faisaient leur entrée. Il ne devrait plus trop tarder, je vais m’occuper des nouveaux clients.

 

Ryan reprit place derrière son bar, lançant parfois quelques regards aux inspecteurs. Larry, lui, n’arrivait pas à défaire son regard du corps de Ryan. Ce serveur le fascinait.

Deux trois minutes plus tard Fabrice fit son apparition, Ryan le dirigeât vers les inspecteurs, et ils se dirigèrent tout trois dans le bureau de Fabrice, au premier, qui possédait une grande baie vitrée qui faisait face au bar, où l’on pouvait voir Ryan s’activait, alors que les jeunes lycéens et étudiants affluaient en masse.


Par YaYa - Publié dans : Obsession - Voir les 4 commentaires - Ecrire un commentaire

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