La face perverse de YaYa

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Mardi 10 juin 2 10 /06 /Juin 10:35

 

"Vivien, Karl

Mes chers enfants,

Vous êtes ce que la vie m’a apporté de plus beau.

Vous êtes devenu de merveilleux jeunes hommes.

Mais je ne supporte plus l’ambiance que vous faites régner à la maison.

Il y a trois mois quand vous avez commencé vos querelles,

Je m’étais dis que c’était du à l’approche des examens.

Mais maintenant que vous avez tous deux obtenu vos diplômes.

Rien n’a cessé.

Vous devez encore dormir à l’heure qu’il est, je n’ai pas le courage d’aller dans vos chambres pour vérifier. Mais quand vous vous réveillerez, ou rentrerez, vous ne retrouverez que cette lettre et cette clé. Toutes mes affaires sont déjà parties à ma nouvelle adresse.

Je pars, je ne vous donne pas d’adresse. Je prendrais des nouvelles de vous.

J’espère que vous comprendrez que vos querelles me tuent, et que je préfère m’en éloigner.

 

Passez de bonnes vacances à la maison.

Ne détruisez pas tout.

 

Votre maman qui vous aime.

 

Martine.

 

P.S. : Je sais ce que vous avez, et pourquoi vous vous battez, je l’ai compris cette semaine. Vous battre ne résoudra rien. Et ouvrez ce qu’ouvre la clé."

 

Vivien, le plus jeune des frères, était là, assis à la table de la cuisine, une heure, une heure qu’il pleurait après avoir trouvé la lettre. Il était le plus proche de sa mère, il ne comprend pas pourquoi elle leur fait ça, pourquoi elle lui fait ça. Lui aussi aimerais bien que ces querelles cessent, mais ce n’est pas de sa faute. Ou pas entièrement. Lui-même ne comprenait pas les agissements de son frère, depuis pratiquement trois mois, Karl était devenu froid et distant avec lui. L’insultait dès qu’il le croisait, et allait même jusqu’à le frapper. Au bout de quelques jours, Vivien, ne supportant plus ce comportement, avait commencé par répondre par des pics à son frère, et ayant tous deux un caractère fort, les choses avaient empiré aux fils des jours, des semaines puis des mois. Vivien avait encore la marque de leur dernière confrontation, sur sa lèvre inférieure.

Karl n’était toujours pas rentré, comment allait-il le prendre ? Et comment Vivien ferait ? S’il ne se laissait pas faire, s’était pour que sa mère le voie fort, et non faible. Et c’est pour ça qu’elle est partie. Elle prendra des nouvelles d’eux, mais quand ? Avec qui il discutera de tout et de rien ? Vers qui il ira se blottir quand il se sentira mal ?

Pour Vivien, le seul coupable, du départ de leur mère, n’était autre que son frère.

Ce frère qui garait la voiture devant la maison, ce frère qui sifflotait en se dirigeant vers la porte d’entrée. Ce frère attendu de pied ferme, par un Vivien, au visage ravagé par les larmes, le cœur en miette, mais surtout en colère.

 

- Tiens une tapette qui chiale. Rit Karl en franchissant la porte.

 

- Espèce de Salaud, tu n’es qu’un enculé, c’est ta faute…… ta faute, c’est à cause de toi. Pleurais Vivien en s’étant jeté sur son frère pour le taper, de ses poings, au torse.

La réponse de Karl ne se fit pas attendre, et d’un simple mouvement rapide, il coinça son petit frère contre le mur.

 

- Bon, tu vas te calmer direct et me dire qu’est-ce que tu racontes ! Cria Karl.

 

- Elle est partie, et c’est ta faute. Dit Vivien en se défaisant de l’emprise de son frère pour monter à l’étage, s’enfermer dans la salle de bain, en laissant tomber la lettre de sa mère aux pieds de Karl.

 

- Qu’est ce qu’il a encore. Soupira Karl, en ramassant la lettre qu’il se mit à parcourir du regard, qui s’agrandissait au fil de la lecture.

- Elle a fait quoi ! Dites moi que c’est une blague. Se mit à hurler Karl, en courant dans la chambre de sa mère.

 

Le lit était fait, la pièce sentait encore son doux parfum, rien ne laissait paraître que la propriétaire des lieux avait déserté. Rien, mis à part cette commode et cette armoire, dont les tiroirs et portes étaient restés ouverts, mais vide. Plus rien, même pas une chaussette ou un bas solitaire. Tout était parti.

Ce n’était donc pas une blague, elle les a bien laissés.

 

- La sale garce. Jura Karl en fermant violemment les portes de l’armoire.

 

 

 

Plus de deux heures s’étaient écoulé depuis le retour de Karl. Et Vivien était toujours enfermé dans la salle de bain, il pleurait encore, sous le jet glacé de la douche, il ne bougeait à peine, seulement pour laisser s’échapper un sanglot.

Karl, lui, était avachi sur le canapé du salon à regarder la TV. Il sait très bien ce que fait son frère, il le connaît très bien. Il sait aussi que depuis le temps l’eau doit être glacée, mais que son frère ne bougera pas. Mais il restera là, sur ce canapé, à regarder le dernier clip d’un certain rappeur américain, où l’on peut voir une multitude de jeune demoiselle en bikini.

Il n’en a que faire du départ de sa mère, c’est son frère qui était le plus proche d’elle, oh bien sûr qu’il aime sa mère, elle a toujours travaillé dur pour eux, il est fier de sa mère. Mais il a vingt quatre ans maintenant, il n’a plus besoin de sa mère vingt quatre sur vingt quatre.

Mais pourquoi partir comme ça, surtout si elle connaît la raison réelle des querelles, si elle sait pourquoi il a commencé à insulter son frère et a le frapper, elle sait très bien que les laisser seuls n’arrangera rien, à moins que….. Non ce n’est pas possible.

Karl en était là de ses réflexions, lorsque Vivien apparu dans le salon. Il ne laissait plus rien paraître.

 

Karl et Vivien se ressemblaient assez, ils étaient tous deux grand, Vivien mesurait un mètre quatre vingt dix, et son frère un mètre quatre vingt quinze. Ils avaient la même forme des yeux, gris pour Karl, bleu pour Vivien, Karl avait les cheveux coupe en bol brun, et Vivien coiffé en brosse châtain clair, presque blond. Ils étaient tous deux finement musclé, bien que la silhouette de Vivien était légèrement plus fine que son frère. Ils s’habillaient pratiquement dans les mêmes styles, jean pas trop serré ni trop large, et T-shirt, ou chemise. Les hauts de Vivien étaient tout de même un peu plus près du corps. La seule grande différence était que Vivien cerclait ces yeux de noir, cela faisait ressortir le bleu de ces yeux.

 

- Alors, la pédale, on a séché ses petites larmes. T’inquiètes pas, elle n’est pas partie pour toujours ta petite maman.

 

- La ferme. Cria Vivien, en balançant sur la tête de son frère un livre qui traînait sur la table.

 

- Non, mais ça va pas la tête. En plus faire un acte de violence avec le code pénal, ce n’est pas brillant.

- T’es vraiment qu’une pourriture. Maman est partie et ça ne te fait rien !

 

- Mais c’est que je ne suis pas con, moi, elle reviendra. Elle ne peut pas nous laisser seul. Je lui donne maximum un mois avant de franchir la porte.

 

- C’est un mois de trop. Dit Vivien en s’écroulant sur le fauteuil. Mais une chose, j’espère que tu ne profiteras pas de l’absence de maman pour ramener toutes tes putes à la maison.

 

- Non mais comment tu causes ? Ce ne sont pas des putes, d’abord, je ne les paye pas.

 

- Mais tu les traites tout comme. Je suis peut-être une pédale, comme tu dis, mais moi, je ne vais pas coucher avec le premier venu, pour raison de me vider les couilles. S’exclama Vivien.

 

- Je me disais bien que ton bras droit était plus musclé que le gauche.

 

- Pauv’type. Cracha Vivien avant de quitter le salon.


Par YaYa - Publié dans : Quand une mère démissionne - Voir les 4 commentaires - Ecrire un commentaire

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