Dimanche 5 octobre 7 05 /10 /Oct 18:40

Le début de soirée était vite arrivé, les mères avaient débarrassés le planché, les quelques affaires qu’Ophélia avait ramené avec elle étaient installé dans la chambre d’ami. Les trois jeunes amis étaient à présent installé devant un bon DVD et deux boites de pizza et une salade fraîchement apporté par un livreur fort séduisant. Ce soir c’était soirée pépère à discuter de tout et de rien, tout en regardant la trilogie de Blade, vu et revu, par chacun.

 

- Tu as changé, sérieux, une salade. Dit Fabian, avant de mordre dans sa part de pizza.

 

- Je n’avais pas tellement envie de pizza, et au moins là, je suis sûre et certaine qu’aucun de vous deux ne viendra manger dans mon assiette.

 

- Comme si on avait l’habitude de faire ça. S’exclamèrent en chœur Fabian et Maxime.

 

- En tout cas, s’il y a une chose qui n’a pas changé, c’est votre synchronisation. Souri Ophélia.

 

- C’est normal ! S’exclama Fabian.

 

- Ça donne l’impression que nous sommes jumeaux. Continua Maxime.

 

- Et les meufs raffolent des jumeaux. Termina Fabian un sourire pervers sur les lèvres.

 

- Et je suppose que c’est toujours toi qui fais le plus de victime parmi la gente féminine ? Demanda Ophélia à Fabian.

 

- Ben ouais, que veux tu, je suis beaucoup moins timide que notre petit Maxou, répondit-il en "shampooingnant" gentiment la tête de ce dernier. Et puis, avouons-le, je suis nettement le plus sexy des deux. Terminât-il en approchant une nouvelle part de pizza de sa bouche, qui s’affaissa en faisant tomber tout son contenu sur le maillot blanc de Fabian. Ce qui déclencha un énorme fou rire de la part des deux autres.

 

- J’avoue, tenta de parler Ophélia malgré son fou rire. Qu’avoir de la garniture à pizza sur sois et terriblement séduisant. On ne le dirait pas, là, mais je craque.

 

- Roh, c’est bon. C’était un accident, et ça peut arriver à tout le monde. Grogna Fabian et retirant son T-shirt.

 

- Oui, mais là c’est à toi que c’est arrivé. Continuai à rire Maxime. Ho, toi, le grand, et sexy Fabian.

 

- Mais vous allez vous calmer oui ! Se retenait de suivre Fabian. Tiens, Ophélia, au lieu de manquer de t’étouffer en buvant ton verre, si tu nous racontait ce qui t’es arrivé ces deux dernières années.

 

- C’est ça, change de sujet. Dit Ophélia en s’essuyant le soda qui commençait par ressortir par son nez. Que voulez vous que je vous raconte ?

 

- Le principal ! Pourquoi et comment es tu redevenu célibataire. ? Lui répondit Fabian.

 

- C’est vrai ça, tu es parti en Guadeloupe, pour le suivre. Alors que tu jurais que jamais tu n’irais vivre là bas. Renchérit Maxime.

 

- Et bien, disons, que tout ne c’est pas passé comme prévu là bas. Bon, la première année était tout ce qu’il y avait plus de génial. À la maison tout se passait pour le mieux, Sylvio était un véritable amour, je me suis rapidement intégré parmi les étudiants, et me suis même faite une très bonne amie. Raconta Ophélia. Mais bon, toute les bonne chose ayant une fin, la mienne est arrivée bien vite. Pendant les vacances d’été, j’avais trouvé un boulot comme serveuse dans un bar de plage, et mes horaires étaient le plus souvent de nuit, et Sylvio, lui, bossait la journée, résultat on se voyait encore moins que lorsque j’étais en cours. Mais ça ne semblait pas le déranger, et vu que je n’ai jamais vraiment aimé être tout le temps avec mon mec, ça m’arrangeait. Mais à la rentrée, Sylvio s’éloignait de moi, Victoria, l’amie que je m’était faite, ne cessait de me dire que ce n’étais rien, que ça lui passera. Mais plus le temps passait, plus je me disais qu’il y avait quelque chose qui clochait, même pour mon anniversaire, et le nouvel an, j’avais remarqué que Sylvio et Victoria semblaient être de plus en plus proche. Mais les examens approchaient, alors j’avais d’autre priorité qu’eux deux. C’est il y a quatre mois de ça, que j’ai tout découvert, non mais quelle conne je peux être parfois vraiment. Mon dernier cours de la journée avait été annulé à la dernière minute. Alors je suis rentré plus tôt que prévu à l’appartement que je louais avec Sylvio. Avec la musique à fond, ils ne m’ont même pas entendu entrée, et ils étaient tellement bien occupés, qu’ils n’ont remarqué ma présence seulement au moment où un vase avait malencontreusement atterri sur Sylvio. Je n’ai même pas prononcé un mot, je mis mes affaires dans un sac, et suis sortie, malgré les protestations de Sylvio et les "ce n’est pas ce que tu crois" de Victoria. Suis retourné dans la maison de mes parents, j’ai craqué dans les bras de mon père, et puis au moins, avoir à me consoler l’empêchait d’aller tuer Sylvio. J’ai vécu les pires trois mois de ma vie, je ne sortais que les week end pour aller travailler, je n’allais plus en cours, mangeait presque rien. Et, il y a un mois, je me suis posé devant mes parents, et leur ai dit que je retournais en France.

 

- Putain, l’enculé de fils d’enfoiré. Jura Fabian.

 

- C’est un bon résumé de ce que je pense de lui, souri Maxime, et cette Victoria, non mais quelle pute quoi.

 

- Et mais c’est la vie, et c’est du passé. Je reprend tout ici, ma deuxième année, et les mecs, on verra ce qui arrivera. Souri Ophélia.

 

- T’inquiète poulette, on va t’en trouver des mecs, et des bien ! S’exclama Fabian en passant un bras autour des épaules à Ophélia.

 

- Ouais, c’est clair, même que maintenant, tout mec voulant sortir avec toi, devront passer devant nous avant validation de la demande. Renchérit Maxime en épaulant Ophélia de l’autre coté que de Fabian.

 

- C’est bon de se sentir encadrer. Ri Ophélia, bientôt suivi par les deux autres.

 

La soirée continua ainsi, dans la joie et la bonne humeur. Ophélia appris que Maxime n’avait eu qu’une relation depuis son départ. Ce qui lui en faisait deux depuis sa découverte des femmes. Que Fabian ne se souvenait même pas des prénoms du tiers de ses conquêtes. Et que toutes les ménagères de moins de cinquante ans et célibataire du quartier, attendait avec impatience l’arrivé du nouveau voisin, dont les travaux de construction étaient terminé. D’après Madame Bragard, la seconde voisine de droite des garçon, qui était aussi la reine des commérages du quartier, l’heureux propriétaire de cette magnifique bâtisse, était un riche homme d’affaire, et devrait arrivé d’ici une à deux semaines, le temps que la totalité des travaux soit terminé. C’est qu’elle en savait des choses Madame Bragard.

 

- Tiens, en parlant d’elle, je l’ai aperçut à sa fenêtre quand on rentrait tout à l’heure. Dit Maxime.

 

- Et bien, nul doute que demain matin tout le quartier est au courant de mon retour.

 

- Youpiiii !!!!!!!!! S’exclama, dans une fausse joie, Fabian. J’ai hâte d’entendre notre sonnette demain matin.

 

- Pourquoi dis tu ça ? Demanda Ophélia.

 

- Ben, je te rappel, au cas ou, que le nouveau, que l’on a toujours pas vu, et que l’on sais toujours pas à quoi il ressemble, et celui qui à acheté la propriété de ta mère, et qui a aussi détruit ta maison. Répondit Fabian.

 

- Ok, bon je t’explique, il est passé 22 heures, et à cette heure là, mon cerveau dort déjà, donc j’ai rien compris. Quel est le rapport ?

 

- Les commères vont savoir des demain matin sur le marché, que tu es de retour, et donc elles vont se précipité ici, pour te soutenir dans ta peine. Dit Maxime.

 

- Ma peine ? Quelle peine ?

 

- Tout le quartier c’est dit que vous aviez bien fait de partir si loin, car ainsi vous n’aviez pas vu votre maison réduite en miette. Lui révéla Maxime. Alors, ce même petit monde va s’imaginer que tu as du souffrir en voyant ce qui était advenu de l’endroit où tu avais grandi.

 

- Elles ne savent vraiment plus quoi inventé. Comme si ça pouvait me faire quelque chose. Je le savais de toute façon. Quand la vente avait eu lieu, l’agence immobilière nous avait informé, que le nouveau propriétaire comptait tout détruire, car il y avait trop d’aménagement à faire dans notre maison, pour la faire comme il le souhaitait.

 

- Mais la chose que je ne comprends pas, c’est pourquoi avoir acheté ta maison, si c’était pour la détruire. S’interrogeât Fabian. Même Madame Bragard n’en a aucune idée.

 

- Ça aussi je le sais. Le négociateur de l’agence immobilière, nous a révélé que l’acheteur voulait désespérément habiter dans ce quartier, car il y avait déjà vécu enfant, un truc comme ça. Fin bref, étant donné qu’il n’y avait plus de terrain dans le quartier, il attendait patiemment qu’un propriétaire vende.

 

- Mais t’en sais des choses toi aussi. S’étonna Fabian. Attention Maxou, la nouvelle Madame Bragard est sous notre toit, fait attention à ce que tu dis.

 

- T’es con. Ri Maxime.

 

- Et fier de l’être ! Souri Fabian, avant d’être interrompu par la sonnette de l’entrée. J’y vais.

 

Fabian sauta du canapé et couru vers l’entrée, pendant que Maxime et Ophélia s’interrogeaient sur l’identité de cet invité surprise.

 

- Tu attendais quelqu’un ? Demanda Maxime.

 

- Qui veux tu que j’attende ?? Personne, à part vous, n’est au courrant de mon retour. Répondit Ophélia.

 

- C’est peut être Madame Bragard. Rit Maxime.

 

- Manquerait plus qu…

 

Mais Ophélia s’interrompit toute seule en entendant un grand gris qui ressemblait à un beuglement, mais qu’on pouvait comprendre comme disant "Mon Fabinnnooooooouuuuuuuuuuu".

 

- Non pas elle, viens juste d’arriver. Souffla Ophélia, d’un air totalement déprimé d’un coup.

 

- Il va peut être lui dire de partir. Tenta Maxime, mais rien que ça façon de supposer cette option laissait croire que c’était peu probable.

 

En effet, même pas trente secondes plu tard, Fabian refaisait surface dans le salon, avec à ses talon, un jeune fille au cheveux couleur pisse, un nez fin mais beaucoup trop allongé, un visage pointu maquillé pire qu’un camion volé. Elle n’était pas très grande, elle devait faire tout au plus 1m60 (tallons compris). Sa tenue rappelait assez, la tenue d’été obligatoire pour le personnel du bois de boulogne.


Par YaYa - Publié dans : Faux frères, Vrais Amis - Voir les 1 commentaires - Ecrire un commentaire
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