Dimanche 5 octobre 7 05 /10 /Oct 23:23

Cela faisait bien une semaine qu’elle était partie, et Vivien s’attendait toujours à la voir dans la cuisine en train de boire son café. Tout ça c’est de sa faute, à lui, son grand frère. Peut être un peu aussi la sienne de n’avoir rien fait pour arranger la situation, mais c’est son frère qui a commencé les hostilités.

 

Tout ça pour quoi ? Pour ces choix sexuels ? Il croyait son frère plus ouvert d’esprit. Il avait 15ans, quand il eu sa première relation sexuelle avec une fille, malgré ce que sont frère pouvait raconter, lui avait trouvé ça fade, sans saveur, et qui ne méritais pas autant d’intérêt. Quelques mois après cette première expérience, disons, peu convaincante, Vivien s’était surpris à bander en voyant son meilleur ami en simple boxer, à faire des rêves plutôt érotique avec son meilleur ami, et à loucher sur sa bouche durant les cours. Après plusieurs semaines de doute, Vivien s’était lancé, enfin avait eu l’occasion de goûter les lèvres si attirantes de Marcus. Après une soirée légèrement beaucoup arrosée, pour ses 16ans, Marcus et lui s’étaient retrouvé ensemble, comme tant de fois déjà, dans la chambre de Vivien. Prétextant l’alcool, Vivien lui avait dit « je sais pas ce que j’ai, mais j’ai envi de toi ». Marcus accueilli cette affirmation, assez positivement en se jetant de lui-même sur le lèvres du blond. Cette nuit là, Vivien connu sa première fois avec un homme, et il avait aimé, adoré même. Il aimait Marcus, Marcus l’aimait. Le sexe entre eux était explosif. Mais Marcus avait du retourner vivre vers sa famille, au États Unis, mettant fin à leur relation, après un an de pur bonheur. Leur dernier week end ils la passèrent au lit, chez Marcus. Les adieux furent déchirants, ils s’aimaient, mais s’en remettraient. La seule chose que Vivien n’avait pas prévu, c’est que ça mère l’aperçoive à la gare dans les bras de Marcus. Elle avait simplement dit « je t’ai vu cette après midi, à la gare, avec Marcus » Vivien avait senti son monde s’écroulé, elle allait le rejeter, mais non, ça mère lui avait simplement avoué qu’elle aurait préféré l’apprendre autrement que par elle-même. Mais qu’elle était fière de lui, car s’il avait osé embrasser Marcus en pleine gare, à leur de pointe, cela prouvait qu’il s’assumait. Il étais confient, il devait encore le dire à son frère, mais pour lui le plus dur étais déjà fait. C’était surtout la réaction de sa mère qu’il redoutait. Son frère avait toujours été avec lui, l’avait toujours soutenu. Alors, il y a trois mois, pour son anniversaire, Vivien avait invité son homme du moment, Joachim, il avait avoué à son frère qu’il était gay, et que Joachim n’était autre que son mec. Mais son frère n’avait pas bien réagit, il s’était levé d’un coup de table, lui faisait face, une couleur noir brillant dans ces yeux, et lui avait grincer « Tu te fous de moi là, j’espère ? » avant de jurer et de sortir de la maison. Les jours qui suivirent Karl l’évitait, et lui, le vivait mal. Il avait mis un terme à sa relation avec Joachim, de toute façon il ne l’aimait pas vraiment, pas autant que Marcus en tout cas, même s’il ne pouvait pas dire avoir été amoureux de lui non plus. C’était surtout une très forte amitié qui avait légèrement débordé.

Vivien en étais là de ses pensées, lorsque des bruits de pas se firent entendre, mais léger, rien qu’au bruit il savait que ce n’était pas son frère.

Et en effet, ce n’était pas lui, mais, sûrement l’une de ses conquêtes, encore une blonde pensa t-il, en regardant la jeune femme qui était vêtu en tout et pour tout que de la chemise que son frère portait la veille avant de sortir.

 

- Ho, salut. Désolé, je ne savais pas qu’il y avait du monde. S’excusa la demoiselle.

 

- Y’a pas de mal, après tout vous ne devez pas avoir la science infuse. Répondit Vivien.

 

- Ben, qu’est-ce que tu fous encore là toi ?! S’étonna Karl qui venait d’arriver dans la cuisine.

 

- Je n’avais aucune sortie de prévu. Mais bonjour quand même. Lui répondit Vivien.

 

- Pas toi ducon, elle. Reprit Karl en montrant du doigt la blonde. Tu crois peut être que je vais te payer le petit dèj ? Allez vire, je n’ai pas que ça à faire moi aujourd’hui.

 

- Sympa, merci. Répondit la jeune femme légèrement vexée en retournant dans la chambre dans laquelle elle avait passé la nuit.

Pendant ce temps, Karl se prépara son petit déjeuné, en ignorant totalement son frère.

 

- Bon ben Karl, je te laisse. Peut être à une prochaine foi.

 

- Ouais c’est ça Marie.

 

- Karine.

 

- Si tu veux Carmen, allez salut.

 

- Pauv’type. Dit Karine en claquant la porte d’entrée.

 

Vivien se leva est quitta la cuisine avant de faire une remarque qui pourrais lui coûter cher, et alla dans sa chambre lire un peu.

 

 

La fin de matinée passa assez vite, le déjeuner se fit chacun de son côté. En début d’après midi, Karl s’enferma dans sa chambre. Vivien, lui, s’installa dans le salon, la télévision allumé sur une chaîne musicale, et un livre à la main.

Il devait être un peu plus de quinze heures lorsqu’on sonna à la porte. C’était Henry, un ami de Vivien.

 

- Alors comment va ? demanda Henry, une foi tout deux installé sur le canapé.

 

- Ben, comme un début de vacance après l’obtention d’un diplôme. Souri Vivien.

 

- Alors toi aussi, tu cours après les patrons, en criant « regardez, j’ai mon BTS, prenez moi, je serais un super vendeur » Ri Henry.

 

- C’est bien résumer la chose, oui. Et toi ? Comment ça se passe avec ton père ?

 

- L’horreur, mais pourquoi je suis allez dans la même branche que lui ?

 

- Pour être sur d’être embauché direct après ton l’obtention de ton diplôme.

 

- Ouais, c’est vrai. Mais c’est un véritable tirant. Faut toujours briquer les bagnoles avec lui.

 

- Pauvre chou, je vais te plaindre. Ri Vivien.

 

- Ton frère n’est pas là ? Demanda Henry.

 

- Enfermé dans sa chambre depuis le début de l’après midi.

 

- Donc on est tranquille, là ?

 

- Ben, ça ne se voit pas ?! Ri Vivien. On est dans le salon !! Et il ne nous a pas viré.

 

 - T’es con toi. Bon, sinon, toujours célibataire ?

 

- Depuis il y a deux semaines ? Oui, mais bon, pour l’instant j’ai d’autres choses à penser qu’aux mecs.

 

- Non, parce que je te demande ça, c’est parce que, tu me plais, Vivien. Et même beaucoup. Avoua Henry en se rapprochant de Vivien, qui lui se recula légèrement.

 

- C’est gentil, mais, pour t’es un pote, et juste un pote.

 

- On pourrait juste être des potes qui couchent ensemble alors. Allez laisse toi faire, suis sûr que t’en meurs d’envie toi aussi. Poursuivi Henry en se penchant sur Vivien, en l’obligeant à se coucher sous lui.

 

- Henry, non. Je ne veux pas, laisse moi, mainte… 

 

Vivien fut interrompit par la langue d’Henry qui cherchait déjà à jouer avec la sienne. Vivien se débattait, et tentait de déloger Henry, mais pas facile quand on est fin, sans muscle, de dégager un homme à la carrure d’un déménageur. Mais bon, grâce au ciel, l’oxygène existe, et Henry aussi en a besoin pour respirer. Alors Vivien en profita pour se déloger, et se relever.

 

- Henry, je crois que tu ferais bien de partir.

 

- Désolé, je ne sais pas ce qu’il m’a prit. S’excusa Henry, en se relevant lui aussi.

 

- Je crois qu’il vaudrait mieux, que l’on s’évite durant un certain temps. Di Vivien une fois sur le pas de la porte. Je t’apprécie Henry, mais pas comme toi.

 

- Je crois que je comprends. Ben passe de bonnes vacances, et merde pour trouver du boulot. Encore désolé. Répondit Henry en quittant la maison. Avant que Vivien ne referme la porte.

 

- Bravo. Applaudit Karl. Pourquoi ne l’as-tu pas laissé continuer ?

 

- Je ne voulais pas, il m’a forcé à l’embrasser ! S’exclama Vivien, blessé par la réaction de son frère qui se tenait sur le bas de l’escalier.

 

- Rien à foutre, je suis sûr que tu as aimé ça.

 

- Tu dérailles mon pauvre. Je viens de te dire que l’un de mes potes, m’a forcé. Et toi tout ce que tu trouves à faire c’est applaudir.

 

- Tu voudrais quoi ? Que je sors lui casser la gueule comme le parfait grand frère de base ?

 

- Non, mais que tu réagisse différemment. J’ai l’impression, que j’aurais pu me faire violer sous tes yeux que tu n’aurais rien faits.

 

- Ben ouais, et tu sais pourquoi ? Parce qu’une pute ne se fais pas violer, c’est juste un client qui paye pas.

 

- Espèce d’enculé. Jura Vivien.

 

- Ne me redit jamais ça. Cria Karl en le claquant. Le seul enculé ici, c’est toi. Continua t-il en frappant de plus en plus fort Vivien. Psst, puis tu me soule.

 

Sur ces mots, Karl lâcha son frère pour sortir. Vivien lui encore sous le choc, se laissa glisser contre le mur le plus proche, en empêchant son sang de salir le parquet de l’entrée, à l’aide sa main. Après un quart d’heure, il se releva. Le sang ne coulait plus. Il se dirigeât vers la salle de bain, et examina son visage dans le miroir. Son frère ne l’avait pas loupé, son œil gauche était entouré d’un beau bleu, sa lèvre était fendue du même côté, et son nez était rouge, en plus du sang séché qu’il avait un partout sur le visage, mais surtout sous le nez. Mais pourquoi un tel comportement.

 

- Mais qu’est-ce que j’ai fais de mal Karl, pour mériter ça ? Sanglotai Vivien en se nettoyant le visage.


Par YaYa - Publié dans : Quand une mère démissionne - Voir les 2 commentaires - Ecrire un commentaire
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